mercredi 20 novembre 2013

Water Polo : Les Bleus qualifiés pour les barrages

Pour leur dernier match du tournoi de qualification au championnat d'Europe 2014, l'équipe de France a signé un quatrième et dernier large succès face à la République Tchèque (24-3). Les Bleus vont désormais devoir jouer un match de barrage face à la Macédoine, la Turquie ou les Pays-Bas en février 2014 pour gagner leur billet pour la phase finale du tournoi.

source : sport365

samedi 16 novembre 2013

Interview de Yannick Agnel : «Je m'éclate à Baltimore»


Le champion olympique et du monde du 200 m est comme un poisson dans l'eau dans sa nouvelle vie américaine.
Après des Mondiaux réussis au-delà de ses espérances cet été à Barcelone (titres sur 4x100 m et 200 m), Yannick Agnel a repris le chemin de l'entraînement le 2 septembre sous les ordres de Bob Bowman, l'ancien coach du légendaire Michael Phelps, à Baltimore. Une nouvelle vie pour le Français, épanoui dans et hors des bassins, loin des remous causés par son départ de Nice au printemps dernier.
Yannick, après un mois de prise de contact cet été, peut-on dire que l'aventure américaine a réellement débuté avec la reprise de l'entraînement début septembre ?
Yannick Agnel :Oui, l'aventure a même démarré très fort puisque que je m'entraîne désormais très dur. Cet été, je disais que l'aventure n'avait pas vraiment commencé car je n'étais pas complètement installé. C'était un mois et demi d'appoint. Aujourd'hui, ça fait plusieurs semaines que je m'entraîne à fond, que je suis définitivement installé dans mon appartement, que j'ai pris mes marques, tant dans la piscine qu'avec le groupe avec lequel je traîne en permanence ou dans la vie américaine...
Après avoir quitté Nice et Fabrice Pellerin, vous aviez hésité à participer aux Mondiaux en individuel. Avec le recul, vous ne devez pas regretter d'y être allé ?
Ça aurait été dommage de ne pas m'aligner en individuel, bien sûr. Mais la période était quand même assez spéciale... Remporter le 200 m était tellement inattendu... C'était un peu un coup de poker donc c'est vraiment génial. Mais aujourd'hui, j'ai tourné la page de ce qui s'est passé et je suis tourné vers l'avenir.
A Barcelone, vous déclariez qu'il était trop tôt pour renouer le contact avec Fabrice. L'avez-vous fait depuis ?
On ne s'est ni revu, ni reparlé. Je pense qu'il faut laisser le temps au temps. Les choses se démêleront d'elles-mêmes.
agnelsourire
Avez-vous le sentiment d'avoir grandi en tant qu'homme ces derniers mois ?
Oui, effectivement. J'aime l'idée de ne pas être spectateur de sa vie mais d'en être acteur. A Nice, j'étais acteur. Mais parfois, être acteur ne suffit pas car un acteur fait ce qu'on lui demande. J'ai eu un moment où j'ai eu envie d'être le compositeur, l'écrivain de ma vie et d'avoir la possibilité de vivre le sport comme j'ai toujours voulu le vivre avec une philosophie qui est celle du groupe ici, de Bob Bowman et, je pense, des Etats-Unis en général, qui est de s'entraîner sérieusement sans se prendre la tête. C'est essentiel pour moi.
J'ai eu un moment où j'ai eu envie d'être le compositeur, l'écrivain de ma vie
Quelle relation avez-vous avec Bob Bowman ?
On a une relation très sincère, très franche, faite de proximité mais aussi d'une distance qu'il sait garder de façon intelligente. Je suis ravi d'évoluer à ses côtés, j'en apprends tous les jours. On peut échanger avec lui sur la natation comme sur des choses qui n'ont rien à voir. C'est vraiment bien car ce serait bête en passant autant de temps ensemble chaque jour de ne pas échanger sur autre chose que notre "boulot."
Quels changements avez-vous constaté par rapport à ce que vous faisiez à Nice ?
C'est un peu plus dur et intense mais à part ça il n'y a rien qui change drastiquement. Le principal changement, c'est l'état d'esprit à l'américaine, l'émulation d'un groupe.
Combien êtes-vous dans votre groupe d’entraînement ?
On est une dizaine, un peu moins. La qualité prime sur la quantité. Conor (Ndlr : Dwyer, vice-champion du monde du 200 m à Barcelone derrière Agnel) est encore là. On se tire mutuellement la bourre à l'entraînement. C'est un bonheur d'évoluer avec lui et le groupe. C'est la personne avec qui j'évolue à l'entraînement qui est la plus rapide et qui me donne le plus de fil à retordre.
agnel plongeon
C’est la première fois que vous vous retrouvez avec un compagnon d’entraînement de ce niveau. N’est-ce pas difficile à gérer ?
Il n'est pas question de le gérer. C'est juste un bonheur d'évoluer à côté de lui car il est motivant et motivé et qu'une certaine émulation se créé entre nous. On se tire mutuellement parfois au-dessus de nos limites à l'entraînement et si ça ne va pas, on s'encourage.
Croisez-vous souvent Michael Phelps qui a passé toute sa carrière à Baltimore, dans la piscine où vous vous entraînez ?
De temps en temps. Il vient parfois nager histoire de garder la forme. On a des relations amicales. Des fois, je lui demande des conseils sur la vie en général plus que sur la natation. Je n'ai pas l'habitude de demander des conseils, notamment dans mon domaine d'expertise. J'observe plutôt et je m'inspire de ce que les gens font.
Michael Phelps vient parfois nager histoire de garder la forme
Vous racontiez cet été que Michael avait une loge dans le stade des Ravens. Avez-vous eu le temps d’aller voir un match ?
Et non, pas encore ! Ça doit être une expérience et particulièrement avec les Ravens (Ndlr : vainqueurs du Superbowl la saison dernière) donc je pense le faire assez rapidement.
Aviez-vous déjà cet attrait pour les sports US où est-ce une découverte pour vous depuis votre arrivée ?
Le baseball je ne connaissais pas mais le foot US je connais assez bien et j'étais fan avant. Ça ressemble plus à un spectacle qu'à un sport à proprement parler. L'équipe de foot, c'est sacro-saint ici. Quand il y a un match, tout le monde s'habille en violet dans la ville. C'est marrant. Et le lendemain du match, tu ne parles pas d'autre chose que du match. C'est un peu comme le foot chez nous mais tout le monde fait partie des ultras (rire), du bambin au grand-père.
agnelmuscle
Après les Mondiaux, vous vous êtes aligné sur des épreuves de papillon et de dos en Coupe du monde...
(Il coupe) Je continue à l'entraînement. Ça empire même (sourire). Je nage beaucoup en 4 nages ou dans les nages individuellement séparées. Ça me permet de m'améliorer de façon globale et quand tu augmentes ton niveau général, tu augmentes forcément ton niveau technique individuel. Je suis ravi de pouvoir travailler ainsi même si parfois c'est très dur et que je me retrouve souvent derrière (sourire).
Peut-on imaginer vous voir sur d'autres nages que le crawl ?
Pour l'instant, on est dans l'optique d'une amélioration globale mais c'est aussi une façon de ne pas fermer la porte à d'autres possibilités. Mais aujourd'hui, je maîtrise bien mieux les courses en nage libre que dans les autres nages donc il ne serait pas question, à moins d'une révélation divine, que je me mette au dos ou au papillon au même niveau de performance que ce que j'ai pu atteindre en crawl. Il me faudra probablement des années, une décennie même, pour arriver au niveau de Camille (Ndlr : Lacourt) et Jérémy (Ndlr : Stravius) en dos (rire). Je vais me concentrer sur les épreuves de crawl et ce sera bien suffisant, pour les grands championnats.
Pourquoi avez-vous choisi de faire l'impasse sur les championnats de France et d'Europe en petit bassin cet hiver ?
On s'est concerté avec Bob et c'est tombé sous le sens car il fallait quant même qu'à un moment de l'année je me mette à m'entraîner (sourire). Aller aux championnats de France impliquait un retour en Europe et Bob ne serait pas resté avec moi. Il était plus profitable pour moi que je reste m'entraîner. Je ne ferai qu'une seule compétition en Europe, le Duel in the pool, fin décembre à Glasgow. L'objectif principal de la saison, ce sont les championnats d'Europe à Berlin l'été prochain où j'ai envie de nager le 100, 200 et 400 m. C'est un beau challenge, quelque chose que j'ai toujours eu en tête et qui me motive.
Si vous deviez résumer votre vie aujourd’hui, que diriez-vous ?
C'est un peu la question qu'Astérix pose au scribe dans Astérix Mission Cléopâtre. Mais je ne vais pas faire le long monologue d'Edouard Baer (rire). Tout simplement, je suis heureux, bien dans ma peau, en bonne santé... Je m'éclate dans ce que je fais. J'ai enfin commencé des activités annexes aussi. Tout va super bien, je suis aux anges ici.
source : sport24

Sun Yang nage en eaux troubles


Sun Yang, double champion olympique de natation, a été condamné à sept jours de détention pour conduite sans permis et a été suspendu pour une durée indéterminée.
Sun Yang maîtrise incontestablement mieux le crawl que la conduite. Le spécialiste de la nage libre, double champion olympique à Londres sur 400m et 1500m, a en effet été victime d’un accident avec un autobus en conduisant sa Porsche Cayenne, sans permis, dans la ville de Hangzou.
Le nageur avait alors été condamné à sept jours de détention pour conduite sans permis. Mais les autorités sportives chinoises ont annoncé ce mardi qu’il serait également suspendu de compétition pour une durée indéterminée. Il sera réintégré «après une longue période d'entraînement durant laquelle il devra se conformer aux règles», a déclaré la faculté des Sports de Zhejiang, à laquelle l’homme de 21 ans est affilié. «La punition est sévère mais nous faisons cela pour son bien […] Nous espérons qu'il puisse garder son statut de héros du sport chinois plutôt qu'être un pécheur», a ajouté le vice-président de la faculté, Zhang Yadong, à l'agence officielle de presse Xinhua
Un habitué des polémiques
L’intéressé s’est immédiatement excusé sur Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine. Mais le sportif a fait preuve d’un certain manque de tact dans sa communication : «Je devrais être un modèle en tant qu'athlète et personnage public mais j'ai failli à ma réputationJe suis profondément désolé pour ce que j'ai fait. Parce que j'ai mis l'accent sur l'entraînement et la compétition, je n'avais qu'une idée floue de la loi, ce qui a conduit à mon erreur», a-t-il expliqué. Des excuses qui n’ont pas du tout convaincu et ont même outragé certains internautes.
Sun Yang commence à accumuler les déboires extra-sportifs. Ce n’est pas la première fois qu’il est touché par un scandale. Le médaillé olympique avait déjà été accusé de manquer de respect à son entraîneur de longue date, Zhu Zhigen, en refusant de mettre un terme à sa relation avec une hôtesse de l'air, comme le lui avait ordonné son mentor. Pour cette nouvelle déconvenue, il risque une amende de 330 dollars et une période de détention de 15 jours.
source : sport24.com

jeudi 14 novembre 2013

Ryan Lochte blessé



Ryan Lochte s'est rompu les ligaments croisés du genou gauche en raison d'une fan qui s'est jetée sur lui...
Voilà une blessure bête. Ryan Lochte s’est en effet déchiré les ligaments croisés du genou gauche en voulant rattraper une jeune fille hystérique qui l'a reconnu dans la rue et s'est jetée sur lui.
En visite à Gainesville en Floride, l’Américain, multiple champion olympique, a voulu rattraper cette fan mais ils sont tombés tous les deux au sol et le genou de Lochte a heurté violemment le trottoir. "En conséquence d’une blessure stupide causée par la rencontre imprévue d’une fan, Ryan a été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou", explique son agent Janice Lee dans un communiqué.
Lochte s’est longtemps entraîné à Gainesville, quand il représentait l’université de Floride. Il est parti ensuite s’entraîneur du côté de Charlotte, en Caroline du Nord. La prochaine sortie de l’Américain était prévue en décembre lors d’un meeting en Ecosse. La durée de son indisponibilité n’a pas été précisée.
source : sports.fr

Leveaux fait une pause


Amaury Leveaux fait un break. Le champion olympique du 4x100 m à Londres, plus aperçu dans un bassin depuis les Mondiaux de Barcelone l’été dernier, a décidé de mettre sa carrière en pause. "J’ai décidé de prendre du temps pour moi, pour réfléchir, pour savoir si j’ai encore envie de nager, a-t-il commenté sur beIN Sport.Je profite et si l’envie est là en septembre, j’irai m’entraîner." Celui qui fêtera son 28e anniversaire le 2 décembre a également avoué être uniquement motivé par la prochaine olympiade, à Rio en 2016: "Il n’y a que les Jeux qui m’animent vraiment. Les Championnats du monde, je n’en avais rien à faire."
source : sports.fr

mercredi 23 octobre 2013

Philippe Lucas voit grand pour Narbonne





Un an après son arrivée, Philippe Lucas a trouvé ses marques à Narbonne. Au point de vouloir s'inscrire dans la durée s'il arrive à créer son propre club, avec l'aide de fonds privés, d'ici septembre 2014.
"Je me plais ici". Un peu plus d'un an après son arrivée à Narbonne, Philippe Lucas est comme un poisson dans l'eau au bord du bassin olympique de l'Espace de Liberté. Chrono en main, il distille ses consignes à sa quinzaine de nageurs qui ont progressivement repris le chemin de l'entraînement depuis le 2 septembre. Dans l'eau, beaucoup de nouvelles têtes, quelques jeunes en devenir et une star : l'Italienne Federica Pellegrini, championne olympique du 400 m nage libre en 2008.
Arrivé "vite fait" en septembre 2012 avec une poignée de nageurs dont Amaury Leveaux, reparti depuis à Mulhouse, le charismatique entraîneur de natation fait l'unanimité sur son nouveau lieu de travail. A commencer chez Stéphane Erard, directeur de l'Espace, qui ne cesse de louer "un mec bien". En un an, le bassin narbonnais a opéré une cure de jouvence. Les lignes d'eau ont été changées, une salle de musculation a vu le jour et l'école de natation, encadrée par Samuel Feuillant, concerne 70 enfants.
Prochaine étape ? La création d'un club qui devrait voir le jour en septembre 2014, histoire de faciliter la vie des meilleurs nageurs du groupe Lucas en attendant également qu'un lieu d'hébergement voit le jour du côté de la caserne Montmorency. "C'est une priorité, explique l'ancien mentor de Laure Manaudou. Cela fait 31 ans que j'entraîne. Depuis 4 ans et demi, je n'ai pas de club. Cet été, j'ai dû refuser huit nageurs qui voulaient venir". Pour l'instant, Philippe Lucas s'est mis en quête de trouver des sponsors à Paris et dans la région afin de boucler un budget de "deux millions d'euros sur quatre ans". "Si je fais mon club, je pérennise ici, prévient celui qui est lié, via sa société, avec la communauté d'agglomération du Grand Narbonne jusqu'en 2015. Si j'ai l'argent, ça peut faire des dégâts. On formera des jeunes du coin et on recrutera". Reste encore à savoir si cette future structure empruntera le nom de Narbonne. "C'est à voir avec le président de 'l'Agglo' mais pour moi, ce n'est pas un problème",précise Philippe Lucas qui entend également conserver de bonnes relations avec le Cercle des Nageurs Narbonnais, le club historique de la ville.
"Entraîner jusqu'à ma mort"
A 50 ans, le célèbre coach conserve une foi intacte à arpenter les bassins aux aurores. "Tout le monde sait combien je gagne ici (150 000 euros par an, ndlr).Si demain, j'arrête d'entraîner, que je m'occupe des stages et que je supervise le truc, j'ai quand même les 150 000 euros à la fin de l'année. Si je continue, c'est que ça me plaît. La natation, l'entraînement, c'est ma passion. Moi, le dimanche, je me fais chier si j'ai pas mes enfants. Je vais au restaurant, je bois un coup, je fais de la muscu, et après on fait quoi ? Entraîner, je pense que ça me plaira jusqu'à ma mort", dit-il avec le sourire.
D'autant qu'il lui reste encore de l'appétit, ne serait-ce pour rétablir sa vérité :"Depuis le départ de Manaudou en 2007, j'ai eu des médailles chaque année sauf en 2010. Et ça, personne ne le sait"
source : indépendant.fr

mercredi 9 octobre 2013

Camille Lacourt vie son aventure Australienne ( interview de Ian Pope )





Ian Pope, qui entraîne Lacourt à Melbourne depuis cette semaine, est convaincu du potentiel du champion du monde français.

Au bout du fil, la voix est enjouée. Ian Pope, cinquante et un a
ns, a vu passer beaucoup de nageurs dans son club de Melbourne. Mais la perspective de s’occuper pendant quelques mois (*) de Camille Lacourt semble réjouir le coach australien. Qui avait entrevu le potentiel du triple champion du monde français (100 m dos en 2011, 50 m dos et 4 x 100 m 4 nages cet été) il y a bien longtemps.

Camille Lacourt a expliqué que, s’il s’était tourné vers vous, c’est parce que vous vous étiez occupé quelques jours de lui en 2009.
Je connais très bien Rommy (Romain Barnier, alors l’entraîneur de Lacourt à Marseille). À Monaco, en marge d’un meeting, on discutait et j’ai passé du temps avec Camille. Je lui avais dit, comme à Rommy, que je pensais qu’il pouvait être le meilleur du monde. Il avait un ressenti de l’eau incroyable, il était magnifique à voir, vraiment comme un poisson dans l’eau. Il n’était pas bon dans les virages ni dans la sortie de coulée donc j’avais essayé de l’aider techniquement sur ces points-là, de lui donner des petits trucs.

Avez-vous été surpris par sa demande de venir s’entraîner à Melbourne ?
Beaucoup d’étrangers me contactent pour venir quelques mois. La plupart du temps, je dis non. Mais j’aime beaucoup Camille. Humainement, c’est un gars vraiment relax. Et j’aime entraîner des athlètes qui sont au top niveau pour voir si je peux les aider à devenir encore meilleurs.

Que pensez-vous pouvoir lui apporter ?
Je sais qu’il est très connu en France et parfois, quand on devient connu, plein de choses vous éloignent de l’essentiel : l’entraînement. Vous faites des petits compromis, vous vous reposez moins donc vous récupérez moins bien. Ici, Camille va pouvoir s’entraîner sans être distrait. À Londres, je pensais qu’il allait gagner, j’ai vraiment été surpris par sa performance (4e du 100 m dos aux JO). Je pense que c’est difficile de se concentrer sur la natation quand on devient une star. J’espère lui apprendre quelques petites choses pour gagner ce dixième qui peut faire la différence.

« Il faut qu'il s'entraîne pour être numéro 1 »

À quoi ressemble le Melbourne Vicentre Swimming Club, où il va s’entraîner ?
On a deux piscines de 50 m, une couverte et une découverte, et on est désignés presque tous les ans meilleur club d’Australie. Il y a 600 nageurs au club, j’en entraîne sept en ce moment. Je n’ai pas de grand nom à part Matt Targett (champion du monde 2011 du 4 x 100 m). J’ai déjà entraîné beaucoup de dossistes, je connais, on va pouvoir travailler la technique.

 Pensez-vous que Camille peut retrouver, à vingt-huit ans, son niveau de 2010 (52’’11, record d’Europe) ?
Camille peut nager encore plus vite qu’il ne l’a fait. À Barcelone (aux Mondiaux, cet été), vu qu’il a fait un long break après les JO, son 100 m dos (5e) était pas mal et je pense que sa victoire sur 50 m dos était importante pour sa confiance. Il a vraiment la capacité de redevenir numéro 1. Ce qu’on va voir, c’est le travail qu’il est prêt à fournir pour y arriver. Quand Camille avait une seconde d’avance sur le reste du monde, j’ai l’impression qu’il a eu du mal à garder sa motivation. Il faut qu’il s’entraîne pour être numéro 1.

Camille dit lui-même qu’il ne parle pas très bien anglais. Comment allez-vous communiquer ?
Je pense qu’on va se comprendre, il y a au club des familles françaises qui ont proposé de nous aider. Je sais qu’il comprend un anglais basique. Et j’écris tous mes entraînements. Il aura sans doute du mal au début mais ce n’est pas grave. Ça va même nous permettre de nous amuser un peu ! 


source : l'équipe du 9 octobre 

dimanche 6 octobre 2013

Romain Béraud 2ème de l'étape de Coupe du Monde d'eau libre







Excellente nouvelle en provenance de Hong Kong, le Français Romain BÉRAUD a terminé en beauté sa saison en émargeant à la 2e place (1:53:35.5) de la huitième et dernière étape du circuit de la Coupe du monde marathon du 10 km. Une seconde et cinq dixièmes l'ont séparé du vainqueur, le Brésilien Samuel DE BONA (1:53:34.0). Au classement général du circuit, Romain émarge à la 2e place, derrière l'Allemand Thomas LURZ qui a occupé le 7e rang à Hong Kong. Cette position dans la hiérarchie mondiale est très encourageante pour Romain BÉRAUD et elle augure d'un bel avenir lors des prochaines saisons.

source : ffn.fr

mercredi 2 octobre 2013

Reportage sur les secrets de la natation

Actu Natation vous recommande ce reportage de l'émission Secret d'athlètes de la Chaine Arte sur les secrets de la natation :

http://www.youtube.com/watch?v=tAzYr4MUwGg

Légion d'honneur pour Stravius et Fauquet


La ministre des Sports Valérie Fourneyron remettra vendredi à Abbeville les insignes de la Légion d'honneur à Jérémy Stravius (champion olympique 2012 du 4x100m et champion du monde du 100m dos 2011) et Claude Fauquet (ancien DTN de la Fédération française et ancien directeur général adjoint de l'INSEP). 

En déplacement à Abbeville vendredi pour l’inauguration de l’Aqu’ABB, le nouveau centre de natation communautaire de l’Abbevillois, Valérie Fourneyron en profitera pour décorer de la Légion d’honneur Claude Fauquet (ancien DTN de la Fédération française et ancien directeur général adjoint de l’INSEP) et Jérémy Stravius, double champion du monde en relais (4x100 4 nages et 4x100m) en 2013 et originaire de la cité picarde. La cérémonie aura lieu à 14h30 au Salon d’honneur de la mairie d’Abbeville. 

source : sport365

Résultat du premier tour de la ligue des Champions de Water-Polo



A l'issue de la première phase de qualification de la ligue des Champions de Water-polo à Naples le Week-end dernier le CN Marseille ( groupe A) s'est qualifié pour le deuxième tours qui se déroule le 12 Octobre. Quand à Montpellier qui évoluait en Serbie ( groupe B) , ils joueront également le second tour le 25 Octobre.

mardi 1 octobre 2013

Actu Natation ouvre son forum




Actu Natation s'agrandit et ouvre son forum venez-vous s'inscrire et partager votre passion de la natation, débattre de l'actualité, ou même parler entrainement. Inscrivez-vous soit en cliquant sur la rubrique forum sur le blog ou directement ici -> http://actunatation.forumactif.org/

Philippe Lucas : "Je vais créer un club sur Narbonne"



Depuis septembre 2012, le Grand Narbonne accueille l'un des meilleurs entraîneurs de la profession, mais aussi l'un des plus titrés au monde. "On a commencé avec 2 nageurs, puis 9, et maintenant 15 dont Federica Pellegrini qui viendra en stage régulièrement sur Narbonne", explique Philippe Lucas.
Il rajoute : "C'est, pour moi, toujours délicat de faire venir des nageurs car je n'ai toujours pas de club. J'ai donc décidé d'en créer un sur Narbonne. Je suis content d'être ici, je vis à Gruissan, je m'entends bien avec tout le monde et nous allons développer la natation à Narbonne, même si nous sommes toujours limités par la grandeur du bassin". Un maître nageur qui est toujours à la recherche de graines de champion.
À l'occasion de la rentrée de l'Espace de Liberté, Philippe Lucas a présenté une partie de sa sélection 2013-2014. Elle sera composée de Federica Pellegrini, championne olympique en 2008, 4 fois championne du monde (2009-2011), 4 fois championne d'Europe et 4 fois championne d'Europe en petit bassin, Sharon Van Rouwendaal, sélectionnée aux Jeux de Londres 2012, 3e au championnat du monde 2011, Anthony Pannier, 3e au championnat d'Europe en 2012, 17 titres de champion de France, Ahmed Mathlouthi, champion de France 2013 à Rennes, Benoît Debast, champion de France 2012, Christophe Pielowski, vice-champion d'Europe junior en 2008, Coralie Codevelle, championne de France 2012 et Laura Paquit, championne de France jeunes 2013. Deux nageuses locales compléteront l'effectif 'Lucas' : Magalie Delarbre et Océane Cassignol.
source : l'indépendant.fr

Stravius et Agnel au Duel in the Pool, les Marseillais pressentis






Après Yannick Agnel, Jérémy Stravius est le deuxième Français à confirmer sa participation au «?Duel in the Pool?», une compétition organisée à Glasgow (20-21 décembre) qui opposera les meilleurs Européens à une sélection américaine (dont Conor Dwyer et la star Ryan Lochte). Les Marseillais Florent Manaudou, Fabien Gilot et Frédérick Bousquet sont également pressentis.

source : l'équipe.fr

lundi 30 septembre 2013

Les résultats du Challenge de Rio remporté par l'Australie


Frédérick Bousquet, Florent Manaudou, Fabien Gilot et Giacomo Perez-Dortona étaient présents à la RAIA RAPIDA ce Week end. Voici les résultats :
Round 1:
50m Dos
  1. DANIEL ARNAMNART AUS 26.06
  2. DANIEL ORZECHOWSKI BRA 26.07
  3. ADAM MANIA USA 26.08
  4. FLORENT MANAUDOU FRA 26.17
50m Brasse
  1. CHRISTIAN SPRENGER AUS 28.02
  2. JOAO LUIZ GOMES JUNIOR BRA 28.38
  3. MICHAEL ALEXANDROV USA 28.70
  4. GIACOMO PEREZ-DORTONA FRA 28.86
50m Papillon
  1. NICHOLAS DOS SANTOS BRA 23.75
  2. MATTHEW TARGETT AUS 23.78
  3. EUGENE GODSOE USA 23.94
  4. FREDERICK BOUSQUET FRA 24.35
50m Crawl
  1. MATTHEW ABOOD AUS 22.66
  2. JOSH SCHNEIDER USA 22.76
  3. ALAN VITÓRIA BRA 22.81
  4. FABIEN GILOT FRA 23.37
Round 2:
50m Dos
  1. DANIEL ORZECHOWSKI BRA 25.86
  2. ADAM MANIA USA 26.16
  3. DANIEL ARNAMNART AUS 26.20
50m Brasse
  1. CHRISTIAN SPRENGER AUS 27.61
  2. JOAO LUIZ GOMES JUNIOR BRA 28.14
  3. MICHAEL ALEXANDROV USA 28.48
50m Papillon
  1. NICHOLAS DOS SANTOS BRA 23.91
  2. EUGENE GODSOE USA 23.93
  3. MATTHEW TARGETT AUS 25.00
50m Crawl
  1. JOSH SCHNEIDER USA 22.86
  2. MATTHEW ABOOD AUS 22.92
  3. ALAN VITÓRIA BRA 23.36
Round 3
50m Dos
  1. DANIEL ORZECHOWSKI BRA 25.70
  2. ADAM MANIA USA 26.07
50m Brasse
  1. CHRISTIAN SPRENGER AUS 27.53
  2. JOAO LUIZ GOMES JUNIOR BRA 28.97
50m Papillon
  1. NICHOLAS DOS SANTOS BRA 23.22
  2. EUGENE GODSOE USA 23.64
50m  Crawl
  1. JOSH SCHNEIDER USA 22.54
  2. MATTHEW ABOOD AUS 22.72
The Decider: 4x50m 4nages

AUSTRALIE 1:38.23
  • ARNAMNART 25.98
  • SPRENGER 26.66 (52.64)
  • TARGETT 23.29 (1:15.93
  • ABOOD 22.30 – 1:38.23
BRAIZIL 1:39.93
  • ORZECHOWSKI 25.88
  • GOMES JUNIOR 28.04 (53.92)
  • DOS SANTOS 23.71 (1:17.63)
  • VITÓRIA 22.30 – 1:39.93
USA 1:40.06
  • MANIA 26.13
  • ALEXANDROV 27.99 (54.12)
  • GODSOE 23.53 (1:17.65)
  • SCHEIDER 22.41 – 1:40.06
FRANCE – 1:39.79
  • MANAUDOU 25.80
  • PEREZ-DORTONA 27.73 (53.53)
  • BOUSQUET 23.80 (1:17.33)
  • GILOT 22.46 – 1:39.79

Fabien Gilot " Je ne veux pas être le maillon faible "


Après les mondiaux de Barcelone, le nageur français Fabien Gilot se donne encore trois ans pour décrocher un titre individuel. Mais sa priorité reste le relais tricolore, là où il se sent le mieux, comme un poisson dans l'eau. 




Il n'est pas le plus beau, ni le plus fort, ni le plus connu des nageurs français. Et pourtant, Fabien Gilot est un sportif sur lequel on peut compter. Depuis une dizaine d'années, il fait partie des compétiteurs les plus réguliers, aux côtés de Jérémy Stravius. Cet été, il a éclaboussé les mondiaux de Barcelone de par des temps records et sa confrontation historique avec le sprinter James Magnussen avec les relais. S'il peine individuellement, Gilot ne se tracasse pas : l'équipe, ça le motive, ça le transcende. Un état d'esprit collectif qu'il a façonné dès son plus jeune âge, quand il a attaqué... le water-polo. C'était pour promouvoir cette discipline, mais également pour rendre hommage à Pierre Viers, champion du monde 2013 sur 100 m brasse en Afrique du Sud, qu'il était de passage dans le Cantal il y a quelques semaines.
 Le 28 juillet dernier à Barcelone, avec Yannick Agniel, Florent Manaudou et Jérémy Stravius, vous devenez champion du monde du relais 4x100 m nage libre. Et vous vous payez même le luxe de réaliser le meilleur temps de la finale en 46 s 90. L'équipe, ça vous transcende ?

Fabien Gilot : Je pense que y'a un peu de ça c'est sûr. Tu ne veux pas être le maillon faible du relais forcément. Et après, moi, j'aime le relais. Je viens du collectif, j'ai commencé par un sport co, le water-polo, et j'ai eu de la chance de pouvoir continuer là dedans en faisant un sport individuel. C'est un peu contradictoire mais c'est ce qui me plaît.
 
Vous avez un tatouage en hébreu sur le bras qui signifie : "Je ne suis rien sans les autres". La notion d'équipe a toujours été très importante pour vous ?

Moi aujourd'hui, j'aurai du mal sans émulation, sans un staff autour, sans l'équipe que je connais pour travailler au quotidien. S'entraîner tout seul, c'est difficile, c'est vraiment quelque chose de particulier.
 
Après Barcelone et vos deux titres mondiaux, quels sont vos prochains objectifs ?

Au mois de décembre, on a le
s championnats d'Europe en petit bassin au Danemark. L'objectif sera de ramener le titre en individuel. J'avais été vice-champion d'Europe il y a deux ans, vice-champion du monde en petit bassin sur 100 mètres en individuel. Il faudra que j'essaye d'aller chercher ce titre que je n'ai pas décroché encore en petit bassin et continuer à gagner avec les relais.

 
Ça vous manque un titre en individuel ?

C'est-à-dire que plus tu avances plus tu connais le sport de haut niveau. Y'a des gens qui naissent avec un peu plus de talent que toi... Alors où tu arrives à les faire chavirer le jour J ou alors... Michael Phelps, il a travaillé très dur mais il n'a pas travaillé plus dur qu'une cinquantaine d'autres nageurs dans le monde. Il est juste né avec ce petit talent en plus qui fait que c'est Michael Phelps. Bien sûr, si je continue encore trois ans, c'est pour aller chercher des courses en individuel également mais dans le monde du sport du haut niveau français, olympique et dans le monde de la natation mondiale, les gens nous connaissent et nous montrent du respect. Ça fait dix ans que je suis au plus haut niveau, ça fait dix ans que je ramène au moins une médaille internationale tous les ans donc les gens ont du respect par rapport à ce que ça peut représenter.
 
Vous vous êtes fixé cette date butoir de trois ans ?

Dans trois ans, ce sera ma quatrième olympiade, et si je décroche une médaille olympique de nouveau, je serai le premier nageur français à décrocher trois médailles olympiques sur trois olympiades différentes. Ça n'a jamais été fait encore.
 
Et après ?

Et après, j'arrêterai. Je penserai à ma reconversion. Je termine cet hiver un Master en management. Je rentre au Conseil économique social marseillais pour essayer de faire avancer un peu la ville. Après, rester autour du sport, c'est une certitude. J'ai certains sponsors qui sont intéressés, on verra... Rester autour du sport, ça c'est sûr et certain. Probablement travailler avec le CNOSF ou le CIO un petit peu. Après, y'a trois, quatre ans encore avant que j'arrête, donc j'ai le temps de voir venir, ce ne sera peut-être pas forcément la même chose dans trois ans.
 
L'étranger, ça ne vous a jamais tenté, comme certains de vos collègues, Yannick Agniel, Frédéric Bousquet, qui sont partis aux États-Unis ? 

Je suis licencié à Marseille mais on s'entraîne énormément à l'étranger. On fait beaucoup de stages où on va travailler avec les gens qu'on aime bien, surtout aux États-Unis, avec les sprinters américains. Et inversement, cette année, ils étaient venus s'entraîner avec nous à Marseille, Nathan Adrian, Tony Irvine. Donc beaucoup d'échanges en fait. Quand je suis arrivé à Marseille il y a huit ans maintenant, c'est le moment où la natation française a redécollé, où on a instauré cette nouvelle méthode de travail entre guillemets où à l'époque, être nageur, c'est faire des longueurs, des kilomètres et des kilomètres qui servaient, à mon goût, à rien. Quand tu passes trop dans le volume tu perds le qualitatif et nous, on a énormément raccourci les kilométrages, quasiment de moitié, pour travailler plus en dehors de l'eau : salle de muscu, développement athlétique, développement physique, du vélo, courir, des séances de préparation physique sur le sable,... Donc au début ça a fait rigoler, parce que quand tu es nageur, tu es sensé nager... C'était une méthode qui existait aux Etats-Unis depuis déjà pratiquement dix ans et qu'on a essayé en nous entraînant là-bas. Et ça m'a plu justement ce côté un peu chauvin, de réussir dans ce pays de sprinters, de se transformer physiquement. Et aujourd'hui on se rend compte que tous les pôles France et tous les grands nageurs français que vous pouvez connaître qui réussissent, ont cette méthode de travail. Donc content d'avoir été les pionniers de cette méthode en France.
 

Ça vous a permis de revenir à votre niveau après vos blessures ?

J'ai connu des blessures forcément, au dos, fracture au dos à la troisième lombaire où j'ai failli me retrouvé handicapé en faisant le con ; en septembre je me suis fait opérer de l'épaule donc j'ai eu cinq mois d'arrêt... Cinq mois d'arrêt c'est long à regarder les autres nager. Atteindre le haut niveau, ça demande énormément de sacrifices, faut se poser énormément de questions, ta vie est dirigée par la natation. C'est-à-dire faire des sacrifices sur la famille, les amis, tes loisirs, le réveil, la montre en fait. C'est la natation qui dirige ta vie vraiment : je me couche à telle heure, je me lève à telle heure, il faut que je mange ça... Si tu veux vraiment réussir dans le haut niveau, il faut accepter ces sacrifices que tu as l'impression de faire. C'est une chose normale pour avoir une chance de réussir. Ne serait-ce que juste avoir une chance de réussir. C'est ce qui fait pour moi la particularité des grands champions, c'est cette petite touche un petit peu particulière que les sportifs de haut niveau ont. Ne jamais abandonner tout simplement, peut importe ce que tu rencontres dans la vie, ne jamais abandonner. Et c'est pour ça que ce sport est si beau, c'est une école de la vie.

Vous êtes aujourd'hui aux côtés d'un autre champion du monde de la natation, Pierre Viers (à gauche sur la photo), qui revient d'Afrique du Sud multi-titré. Vous saviez que les championnats du monde des transplantés existaient ?

Je découvre. Je suivais les paralympiques depuis quelques années déjà mais je ne savais pas que y'avait les championnats du monde des transplantés. J'apprends quelque chose aujourd'hui et désormais je suivrais mieux. Mais ce qui est intéressant, c'est de se rencontrer et tu te rends compte qu'on tient les mêmes discours, que y'a des échanges qui sont très intéressants, qui peuvent être constructifs pour l'un et pour l'autre. La gestion en amont de l'événement, le stress sur le jour J. Ce qui fait la performance le jour J, c'est pas juste l'état physique, y'a tellement de choses qui entrent en compte. Et de côtoyer des sportifs de haut niveau, d'échanger sur leur préparation au quotidien, qu'est-ce qu'ils font dans l'année, comment se gère la semaine de compétition, c'est toujours enrichissant et on en retire souvent du bon.
 
Avec Pierre Viers, on parle d'un titre de champion du monde, d'une médaille de vice-champion du monde, d'une troisième place, d'une quatrième place. Un titre de champion du monde ça reste un titre de champion du monde. C'est toujours des années particulières, des compétitions particulières, donc que tu ne peux que avoir du respect. Un titre planétaire, ça veut dire que y'a personne au monde qui n'a été plus vite que toi dans ta discipline. On est un petit nombre à pouvoir prétendre avoir fait ça dans notre vie.
 
Ça vous tiendrait à coeur qu'une catégorie aux Jeux olympiques soit pour les transplantés, comme pour les paralympiques ?

Je trouve que ce serait logique. Les paralympiques ont mis du temps à éclore, aujourd'hui on se rend compte qu'on en parle sur les années olympiques pratiquement autant que les Jeux olympiques classiques et c'est une très bonne chose. Après, comme toute chose à mettre en place, ça prend du temps mais pour moi ce serait logique qu'il y ait une catégorie de transplantés aux Jeux olympiques ou sur les championnats du monde auxquels on participe.
 
À quand des vacances ?

On ne prend jamais plus de trois à quatre semaines de vacances sinon ça prend trop de temps à remettre le corps en marche. Le feeling avec l'eau pour l'apprivoiser, ça prend des années et il ne faut pas perdre ce que tu as trouvé.
source : lepetitjournal.com

dimanche 29 septembre 2013

Romain Béraud sur le podium d'une étape de Coupe du Monde d'eau Libre



Dernière minute : Romain Béraud 3ème de l'étape de Coupe du Monde d'eau libre à Shantou en Chine. 

Britta Steffen dit stop



Double championne olympique en 2008, l'Allemande Brita Steffen va prendre sa retraite à 29 ans.


Britta Steffen, double championne olympique sur 50 et 100 m libre à Pékin en 2008, a décidé de tourner la page. L'Allemande de 29 ans a annoncé vendredi qu'elle prenait sa retraite, en panne de motivation : «Je mets fin à ma carrière, consciente d'appartenir aux meilleures mondiales (...) Mais j'ai douté ces dernières semaines sur ma capacité à réunir la motivation et l'énergie nécessaire pour lutter un an ou trois ans de plus pour des médailles d'or et des titres mondiaux». Championne du monde à Rome en 2009 avec des records du monde à la clé sur 50m et 100m, Steffen avait marqué le pas ensuite, ne décrochant pas de médaillé aux Jeux Olympiques de Londres ou aux Mondiaux de Barcelone.
source : l'équipe.fr

vendredi 27 septembre 2013

Muffat débutera sa saison à Dubaï les autres Français à Doha



Sa rentrée se fera loin de la Côte d’Azur. Camille Muffat replongera en compétition en petit bassin lors de la Coupe du monde de Dubaï (17-18 octobre). La Niçoise y trouvera des adversaires de choix puisque sont annoncées la recordwoman du monde (petit bassin) du 400m Mireia Belmonte et l’ex-championne du monde des 200m et 400m Federica Pellegrini. La championne olympique du 400m, seulement deux fois bronzée aux Mondiaux de Barcelone (200m et 4×200m), participera ensuite, comme la plupart de têtes d’affiche de l’équipe de France (Manaudou, Stravius, Gilot, Bousquet…) à la Coupe du monde de Doha (Qatar, 20-21 octobre) qui sera suivie d’un stage sur place.

source : l'équipe.fr

jeudi 26 septembre 2013

Entretien avec Mylène Lazare



Aux Jeux Olympiques de Londres l’année dernière, Mylène Lazare a remporté la médaille de bronze avec le relais 4×200 m nage libre. Alors qu’elle a repris ses études cette année, elle a de nouveau été médaillée de bronze avec le relais aux Championnats du monde de Barcelone il y a un mois. Entretien.












Mylène, le grand public t’a découverte lors des Jeux Olympiques de Londres l’année dernière où tu as remporté la médaille de bronze avec le relais 4×200 m nage libre. Considères-tu que cette médaille a été la réalisation d’un rêve ?

Je dirais que la qualification pour les Jeux Olympiques était déjà la réalisation d’un rêve. Quand on est sportif de haut niveau, qui plus est dans un sport olympique, on rêve d’y accéder. Les Jeux Olympiques sont un peu la finalité. Après, on savait que le relais 4×200 m avait la capacité de remporter une médaille et on a fait en sorte que ça se passe du mieux possible. La médaille a vraiment été la cerise sur le gâteau !

Tu as remporté cette médaille au titre de ta participation aux séries du relais, mais tu n’as pas pu monter sur le podium officiel des JO. Est-ce que cela a été particulièrement frustrant pour toi ?

Non, ça n’a pas été frustrant parce que je savais que mon objectif en venant à Londres avec l’équipe était vraiment de qualifier le relais pour l’après-midi pour que les filles soient dans les meilleures dispositions et puissent faire la meilleure performance possible. Ça s’est finalement passé comme on l’espérait. Mon rôle a été de soutenir le relais et c’est ce que j’ai fait. On a été six médaillées sur l’épreuve. J’étais vraiment heureuse de voir les filles sur le podium. Même si je n’y étais pas, elles l’ont suffisamment partagé avec nous donc c’était un plaisir !

De quelle façon as-tu reçu cette médaille olympique ?

Je l’ai reçue quelques minutes après le podium. C’est le DTN qui l’a remise à Margaux Farrell et à moi. On était avec tout le staff de l’équipe de France. J’ai pu rejoindre ma famille après. Leur montrer la médaille était super !

Raconte-nous comment tu as vécu la période entre ta série nagée du matin et la finale du relais des Jeux Olympiques le soir. As-tu passé ce temps avec les titulaires de la finale ?

A la suite des séries, je suis allée récupérer avec les nageuses du matin. Camille (Muffat) et Ophélie(Cyrielle-Etienne) renageaient le soir et j’ai donc récupéré avec elles. Après, on est retournées au Village Olympique ensemble. On a déjeuné ensemble et on est reparties à la piscine ensemble. On voulait vraiment faire sentir qu’on était une équipe et qu’on était toujours six jusqu’au moment où elles ont plongé. Après, j’étais dans les gradins avec Margaux Farrell (l’autre remplaçante) et Alain Bernard et on a suivi la course de près. Il y avait tous les nageurs français mais c’est vrai qu’on était assez soudés tous les trois : Alain espérait beaucoup cette médaille par rapport à Coralie (Alain Bernard est en couple avec Coralie Balmy, ndlr), et Margaux et moi espérions aussi avoir cette médaille.
J’avais déjà vécu une finale sur d’autres compétitions internationales de l’autre côté, en étant derrière le plot et en y participant. C’est finalement encore plus stressant d’être dans les gradins parce qu’on n’est pas acteurs de la performance ! C’est difficile, mais il y a beaucoup d’excitation. On partage avec les autres membres de l’équipe de France. C’est différent !

Il y a quelques semaines, tu as remporté la médaille de bronze du relais 4×200 m nage libre aux Championnats du monde de Barcelone. As-tu ressenti une pression supplémentaire comme tu étais cette fois-ci titulaire en finale ?

Non, je n’ai pas vraiment ressenti de pression particulière parce que je savais ce que j’avais à faire. J’étais concentrée sur l’objectif. Finalement, j’étais moins stressée que l’année d’avant dans les gradins à encourager les filles ! C’était vraiment différent. Je participe régulièrement à ce relais depuis 2008 donc l’expérience a fait que je n’avais pas trop de stress. J’avais beaucoup d’envie et de motivation. Et puis on était soudées : quand on est quatre derrière le plot, c’est autre chose que quand on est toute seule !

Le relais français semble se rapprocher d’année en année des deux premières places. L’objectif est désormais plutôt de confirmer ces deux dernières médailles de bronze ou bien d’aller chercher les Etats-Unis et l’Australie ?

C’est vrai qu’on se rapproche d’année en année. Je pense que la médaille d’argent sera vraiment réalisable d’ici quelques temps. Et d’ici quelques années supplémentaires, ce serait bien que ce soit la médaille d’or. Camille (Muffat), Charlotte (Bonnet) et Coralie (Balmy) ont réalisé de très belles performances dans la finale. Moi, je suis venue donner un coup de main étant donné que je me suis beaucoup moins entraînée cette année car j’ai repris mes études. J’espère que dans les années à venir, il y aura la relève pour permettre à ce relais de faire encore mieux que troisième !

Cette année, tu as fait un BTS assistante de gestion en alternance. L’objectif pour toi était d’avoir une autre activité en parallèle de la natation ou bien de préparer ta reconversion dès maintenant ?

Je savais très bien que j’allais reprendre mes études après les Jeux. C’était un projet qui était réfléchi depuis 2010 : l’objectif était de participer aux Jeux et de remporter la médaille, chose faite à Londres, et de reprendre mes études en septembre. C’est devenu mon projet principal mais je ne me sentais pas d’arrêter de nager. J’avais toujours de la motivation et j’ai besoin de faire du sport. Être dans l’eau est vraiment important pour mon équilibre personnel. J’ai donc décidé de continuer à nager. Mais avec mon emploi du temps, je ne pouvais nager qu’une seule fois par jour. J’ai fait ça pendant une saison et ça a très bien marché. Si je n’avais pas été qualifiée aux Championnats du monde, ça n’aurait pas été une déception. Tout ce qui vient après les Jeux de 2012 est du bonus !

Le fait se pratiquer la natation à haut niveau et en parallèle de continuer ses études et d’être en entreprise une semaine sur deux est très exigeant. As-tu parfois atteint tes limites physiques et songé à arrêter l’un ou l’autre ?

Je ne dirais pas que ce sont des limites physiques parce que la fatigue physique que je pouvais ressentir quand je m’entrainais deux fois par jour au Pôle France d’Antibes était finalement bien supérieure à ce que je peux ressentir aujourd’hui. Par contre, ça a été très dur  avec la fatigue nerveuse, au niveau de la concentration. Après une journée de cours ou de travail, se mettre dans l’eau n’est pas toujours évident. Oui, il y a eu des moments où je me suis demandé comment j’allais faire pour tenir. A partir de novembre, le rythme a vraiment commencé à être difficile et je me suis donc posée des questions. Mais je ne suis pas du genre à lâcher en cours de route quand j’ai un objectif. J’avais prévu de faire cette saison en nageant et de faire mes études en même temps et je voulais vraiment voir ce que ça donnait. Je suis contente de ne pas avoir flanché en cours de route !

Pour l’instant, ton palmarès international est entièrement bâti sur le relais 4×200 m avec lequel tu as remporté une médaille aux JO, aux Championnats du monde petit et grand bassin, et aux Championnats d’Europe. As-tu aussi des ambitions et objectifs en individuel au niveau international pour l’avenir ?

J’ai 25 ans, ce qui n’est pas tout jeune pour une femme en natation. C’est vrai que mon palmarès s’est construit autour de ce relais 4×200 m nage libre. Mais avec Camille Muffat et Charlotte Bonnet actuellement et Laure Manaudou et Alena Popchanka à l’époque, il y a toujours eu de très bonnes nageuses sur le 200 m. Je n’ai pas pu me faire ma place mais je ne l’ai pas vécu comme une frustration parce que je n’aurais pas pu faire de tels résultats sur le relais 4×200 m s’il n’y avait pas eu ces têtes d’affiche en France. Mon parcours est ce qu’il est, mais je suis vraiment contente d’avoir fait ça et d’avoir partagé à chaque fois ces expériences et ces beaux moments avec les filles du 4×200 m. Le fait de se retrouver à quatre derrière le plot et de partager une victoire est vraiment fort !

Et pour finir, la question classique : les Jeux Olympiques de Rio 2016, tu y penses ?

Depuis septembre 2012, je prends saison après saison. J’ai bouclé celle qui vient de se terminer avec les Championnats du monde. J’ai pris la décision de continuer une autre saison, et après on verra ! Je sais que je nage jusqu’en août 2014, et après on verra !

source : interviewwsport.fr