vendredi 22 février 2013

Les suites de l'affaire Australienne....


Un sédatif pour le 4x100m

Cinq membres du 4x100m australien ont reconnu avoir absorbé un produit interdit par leur Comité olympique juste avant le début des Jeux de Londres, l'été dernier.

James Magnussen et quatre autres membres du 4x100m australien, Matt Targett, Eamon Sullivan, Cameron McEvoy et Tommaso D'Orsogna, ont reconnu avoir utilisé un sédatif, du Stilnox, avant les Jeux Olympiques de Londres l'été dernier, lors d'un camp d'entraînement à Manchester. Le produit n'est pas interdit par l'Agence mondiale antidopage (AMA) mais a été prohibé par le Comité olympique australien (AOC)  avant le début des JO. A Londres, les Australiens avaient terminé quatrièmes de la finale du relais.

Sanctionnés par le comité olympique australien ?

Le Stilnox a été banni par l'AOC, après que Grant Hackett, double champion olympique du 1 500m, eut révélé les effets secondaires du produit ainsi que sa propre addiction. Magnussen et ses coéquipiers ont présenté leurs excuses et reconnu qu'ils étaient au courant de l'interdiction décidée par leur comité. Ils pourraient être sanctionnés par l'AOC et notamment perdre les primes gagnées aux Jeux. James Magnussen avait reçu 10 000 dollars australiens, suite à sa médaille d'argent sur 100m. Matt Targett et Tommaso D'Orsogna, eux, avaient récolté du bronze sur 4x100m 4 nages, et obtenu chacun 7 500 dollars australiens.
Une séance de bizutage en primeA Manchester, les cinq nageurs australiens ont également participé à une séance de bizutage et ont reconnu avoir été frappé en pleine nuit aux portes des chambres d'autres nageurs ou d'entraîneurs. «Nous reconnaissons que nos agissements cette nuit-là ont été stupides», ont-ils déclaré. Ces dernières actions concernent aussi James Roberts, qui n'a, en revanche, pas absorbé de Stilnox. Aux Jeux de Londres, l'Australie n'a gagné qu'une seule médaille d'or, sur 4x100m féminin, et neuf autres podiums, soit son plus mauvais bilan olympique en vingt ans.
source : l'équipe.fr

mercredi 20 février 2013

Romain Barnier met la barre très haute pour le meeting de la Méditerranée.




Pour le manager du CNM, la deuxième édition du Meeting Open de la Méditerranée sera très relevée.

Partant du constat que le public provençal n’a que peu d’occasions de voir à l’oeuvre "ses" nageurs, le Comité de Provence de natation a profité l’année dernière de la remise aux normes du bassin olympique du Cercle des Nageurs de Marseille pour organiser 
la première édition du Meeting Open de la Méditerranée. Une première dont la qualité de l’organisation avait alors été unanimement saluée.

Fort de ce succès, le Comité a décidé de remettre le couvert, à six semaines des sélections pour les championnats du monde qui se dérouleront à Barcelone du 19 juillet au 4 août.

"Cette deuxième édition est le prolongement naturel de l’idée d’avoir une compétition d’envergure dans la région, résume Raymond Tappero, le président du Comité de Provence. Et notre voeu est de la pérenniser pour en faire un événement incontournable comme peuvent l’être l’Open 13 ou encore Marseille-Cassis."

"C’est au Comité de Provence que nous devons cela, ajoute le président du CNM, Paul Leccia. J’espère également que ce sera pérennisé car cela donne de bonnes perspectives pour la natation. Il y a de quoi être satisfait."

Et si une première édition permet d’essuyer les plâtres, la deuxième se doit d’être celle de la confirmation. À en juger la qualité du plateau qui sera réuni pour l’occasion, ce deuxième MOM s’annonce prometteur. "L’an dernier, il y avait 800 engagés. Cette fois-ci, ils devraient être 1 500", poursuit Raymond Tappero.

"La barre est placée haut, estime pour sa part le manager du CNM et entraîneur des équipes de France, Romain Barnier. Il y aura un niveau mondial dans plusieurs catégories. Sur le 50m par exemple, pour s’imposer, les nageurs devront sans doute réaliser un temps de médaille olympique."

À quelques mois des championnats du monde, cette compétition ne sera certes pas un objectif prioritaire pour les nageurs, mais elle n’en demeurera pas moins un excellent indicateur de leur forme du moment.

"N’allez surtout pas penser que les Marseillais voudront perdre à domicile ou que les nageurs internationaux se déplaceront pour rien ! avance Romain Barnier. Tous ne seront pas au même niveau de forme mais cela n’empêchera personne de tout donner pour s’imposer, surtout lorsque l’occasion leur est donnée de se mesurer à leurs principaux rivaux."

De là à demander à ses poulains d’en garder sous la semelle afin de les préserver pour les prochaines échéances ?

"Le programme d’entraînement lors de la semaine qui précédera cet open sera chargé, concède-t-il. Mais il n’y aura pas besoin de freiner leurs ardeurs. Lors d’une préparation, c’est plus facile de gérer quelqu’un qui nage trop vite que pas assez. Et, contrairement à la route, je suis tenté de dire que dans un bassin, les excès de vitesse sont plutôt conseillés..."


source : La provence

mardi 19 février 2013

Les causes du désastre Australien au JO connues.

Avec une seule médaille d'or, six d'argent et trois de bronze, le bilan australien en natation aux JO de Londres n'a pas été à la hauteur des espérances pour une nations majeure de la discipline. La Fédération australienne a donc commandé un audit et les conclusions ne sont pas brillantes. «Il y a eu chez certains nageurs suffisamment de comportements parasites pour la vie collective du groupe (comme l'ivresse, le détournement de l'usage de certains médicaments, la violation du couvre-feu, l'intimidation d'autres athlètes, des tromperis...) pour justifier une réponse forte des leaders du groupe, entraîneurs, encadrement ou nageurs, mais cette réponse n'a pas été apportée», peut-on lire dans le rapport publié par la revue fédérale. Les nageurs interrogés ont parlé de «JO vécus en solitaires» ou encore de«JO individuels» pour signifier la faillite de l'encadrement.

«Le niveau d'exigence, la discipline et la responsabilisation de l'équipe de natation étaient trop laxistes», poursuit le rapport qui incrime autant le comportement des nageurs que l'incapaicité à sévir de l'encadrement. On notera qu'en septembre, un responsable avait déjà évoqué des cas de bizutages qui auraient mal tourné. Ainsi les membres du relais 4x100 m masculin auraient pris un puissant sédatif pouvant donner des hallucinations lors de l'ultime stage de préparation. L'Australie, pourtant donnée favorite, avait dû se contenter de la quatrième place.

source : l'équipe.fr

Laure Manaudou a des projets plein la tête !


Même en ayant pris sa retraite, Laure Manaudou n'est jamais bien loin des bassins... La jeune maman, qui donnera prochainement naissance à une petite soeur ou un petit frère à sa fille Manon, officie en effet en tant que jurée dans l'émission de TF1 Splash, où quelques personnalités s'adonnent tous les vendredis à un concours de plongeons.De plus en plus à l'aise sur le plateau, l'ancienne nageuse de 26 ans avait débuté aussi naturelle qu'à son habitude, loin du stress que l'on aurait pu attendre d'un prime en direct. Une spontanéité et un côté naturel inattendu. "Ce n'est pas toujours mon fort, mais avec l'aide des autres membres du jury et de l'équipe, je suis heureuse de constater que ce fut le cas pour les observateurs que vous êtes", confie-t-elle ainsi à Télé Star. Elle explique également que par la télé, elle retrouve un peu de cette adrénaline que lui procurait les courses : "J'ai déjà retrouvé cette adrénaline en suivant les courses de mon frère Florent aux JO, et c'est la preuve qu'on peut ressentir cette forme d'allégresse par procuration. La télé peut être un autre moyen, j'espère que ce n'est pas le seul..."
Si elle reconnaît être passée de l'autre côté du petit écran pour son public, permettant ainsi de "déplacer le faisceau de lumière sur d'autres personnes", elle confie également à Télé Star que son histoire hors du commun a fait l'objet de plusieurs scénarios proposant d'adapter sa vie sur grand écran. "Oui, j'ai eu des propositions de scénarios. Mais il ne portaient pas forcément sur ma vie. Je ne sais, honnêtement pas si ça serait d'un grand intérêt, on verra bien à l'avenir."
Après la télévision, le cinéma tente-t-elle Laure Manaudou ? "Je n'ai jamais réellement songé à être comédienne et je ne sais pas si j'aurais le talent pour ça, car je pense que c'est un vrai métier", explique-t-elle avant d'ajouter un peu plus loin : "Quant à faire du cinéma, je ne ferme la porte à aucune possibilité." Celle qui avoue penser à Cécile de France pour l'incarner au grand écran n'en a pour autant pas terminé avec la natation. On pourrait en effet la retrouver en tant que consultante, principale reconversion pour les athlètes à la retraite, notamment sur Europsort : "J'ai en effet plusieurs propositions et je veux appréhender les choses avec sagesse, attendre le jour de me sentir capable de les faire. Je me laisse donc le temps de choisir, d'apprendre."
Un temps libre nécessaire qu'elle transforme en cadeaux pour ses proches, à qui elle avait toujours dédié ses victoires jusque là à l'aide de petits messages écrits sur ses paumes de mains : "Je vais être disponible, et ils n'ont pas beaucoup eu l'occasion d'en profiter ces dernières années !"

source : Pure people

lundi 18 février 2013

Horter annonce son équipe à la direction technique national et veut Laure Manaudou !


Lionel Horter a annoncé son équipe Vendredi



A l'occasion du meeting international de Nancy, Lionel Horter, récent DTN de la Fédération Française de Natation a dévoilé le nouvel organigramme de la FFN.
Quinze jours après sa nomination en tant que DTN de la FFN, Lionel Horter redistribue les cartes. Il a présenté le nouvel organigramme de la FFN à l'occasion du meeting international de nancy. Principal fait marquant de cette nouvelle organisation, la disparition du poste de directeur des équipes de France, poste occupé précédemment par ...Lionel Horter de 2009 à 2012. Désormais, chaque discipline aura son directeur. Ainsi Patrick Cassagne ( DTN adjoint) s'occupera de la course. L'Antibois, Denis Auguin veillera lui sur l'accès au haut niveau. D'autre part, le plongeon sera dirigé par Gilles Emptoz Lacote, l’eau libre par Stéphane Lecat, la natation synchronisée par Corinne Ribaud et le water-polo par Dominique Basset.
 Romain Barnier, le coach de Florent Manaudou et Camille Lacourt, hérite lui du poste d'entraîneur en chef. «Je cherchais quelqu'un qui soit vraiment un technicien de l'équipe de France sur une mission bien donnée : la réussite de l'équipe, comme ça se fait dans beaucoup d'équipes de natation que nous croisons», a expliqué Horter lors d'une conférence de presse organisée en marge du meeting international de Nancy. Denis Auguin, l'ancien entraîneur d'Alain Bernard, sera lui en charge de l'accès au haut niveau en natation course.
De plus Horter a émis le souhait de voir Laure Manaudou, qui a annoncé son retrait définitif des bassins le 30 janvier, intégrer l'environnement de la fédération française.
«Il est trop tôt pour envisager des choses très concrètes, mais il y a une volonté sincère de l'avoir dans notre environnement, a-t-il déclaré. Dès la fin de sa grossesse, j'ai toujours dit que je voulais que les anciens champions, comme elle, restent proches de nous. On ne sait pas dans le sport français garder ses anciens champions et capitaliser leur parcours. On va essayer de faire évoluer ça.»

source : sport365, Sport24.

Bilan du meeting international de Nancy


1er jour


Jérémy Stravius s'est imposé en finale du 100 m dos devant Camille Lacourt, au meeting international de Nancy. Florent Manaudou a remporté le 50 m papillon.
Retrouvailles entre les co-champions du monde. Lors du meeting international de Nancy, Jérémy Stravius a battu, vendredi, Camille Lacourt en finale du 100 m dos (54’’03 contre 54’’43). Stravius a signé son meilleur chrono de l'année alors que Lacourt, qu'il n'avait plus affronté depuis les Championnats de France en avril dernier, a fait un bon temps, après seulement un mois et demi d'entraînement.
Une inhabituelle tension 

«C'est mon meilleur temps de l'année, même si les 53 secondes ne sont toujours pas là. Les cinq dernières minutes avant la course, il y avait un peu de tension, ce n'était pas comme d'habitude. Il y avait du palmarès à côté de moi», a confié Stravius qui a été«agréablement surpris» par le temps réalisé par Lacourt. Tout comme le nageur du Cercle des nageurs de Marseille ? «Etonné non, mais agréablement surpris, a-t-il déclaré.Le plus facile a été fait, gagner des secondes. Maintenant ça va être à coups de dixièmes…» Et d’ajouter : «Même si je savais que Jérémy était plus fort, je ne voulais pas le laisser faire. Il a fait une belle course aussi pour ne pas se faire battre.»
Lacourt, qui a fait une pause de 4 mois après les Jeux olympiques de Londres, a en ligne de mire les Championnats de France à Rennes (9-14 avril) qui seront qualificatifs pour les championnats du monde de Barcelone (28 juillet-4 août).
On va continuer à travailler aussi dur pour vraiment être fort et surtout être le plus fort
— Camille lacourt
«Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué mais c'est vrai que ça devient un peu plus accessible après chaque "compét", poursuit Camille Lacourt. On va continuer à travailler aussi dur pour vraiment être fort et surtout être le plus fort.»
Florent Manaudou, le champion olympique 2012 sur 50 m libre, a été le meilleur sur 50 m papillon devant le spécialiste espagnol, Rafael Munoz Perez, son partenaire d'entraînement à Marseille cette saison. Le Français de 22 ans vise, lui, une qualification sur 50 m libre, papillon et dos pour les Mondiaux barcelonais.
2ème jours :
Déjà victorieux sur 50 m papillon vendredi, Florent Manaudou a remporté le 50 m nage libre et le 50 m dos lors du meeting international de Nancy.
Florent Manaudou est gourmand. Si les téléspectateurs de M6 ont pu apprécier le niveau d'exigence de son palais lundi dernier lors de l’émission Top Chef, les spectateurs du meeting international de Nancy ont, eux, pu se rendre compte que le frère de Laure n’a rien perdu de son appétit dans le bassin. Manaudou dévore tout sur son passage. Vendredi, il n’avait laissé le soin à personne de briller sur 50 m papillon. Ce samedi, il s’est démultiplié. Avec toujours la même réussite. Sur 50 m nage libre tout d’abord, sa spécialité. Le champion olympique de la distance, malgré une forte concurrence, a tout simplement signé son meilleur temps de la saison (21’’62). Devançant au passage le Brésilien Bruno Fratus, 4e des derniers Jeux olympiques (21’’92) et le double champion d'Europe en titre, Frédérick Bousquet (22’’03).
Lacourt encore battu

Le 50 m dos ? Manaudou, en glouton qui se respecte, s’est permis le luxe de s’imposer au nez et à la barbe de Camille Lacourt, champion du monde sur 100 m dos, faut-il le rappeler. Un succès conquis pour 4 petits centièmes d’avance (24’’95 contre 24’’99). A noter du reste que c’est la première fois cette année que Lacourt, déjà battu la veille sur 100 m dos par Jérémy Stravius, nage sous la barre des 25 secondes.
Dans les autres courses de la journée, Coralie Balmy a logiquement remporté la finale du 400 m nage libre en 4’07’’93. Victoire aisée également pour Grégory Mallet sur 200 m nage libre (1’49’’63). Giacomo Perez Dortona l’a imité sur 100 m brasse (1’01’’02). Fanny Babou, elle, s’est offert un doublé avec deux succès sur 50 m brasse (32''92) et sur 200 m brasse (2’33’’23).

Tous les résultats ici ->http://www.liveffn.com/cgi-bin/index.php?competition=6014



vendredi 15 février 2013

Deux mauvaises nouvelle au CN Marseille

Dorian Grandin quitte les bassins et les malheurs continu pour Fabien Gilot

Dorian Grandin :
Arrivé au Cercle au printemps 2011, le dossiste âgé de 22 ans met un terme à sa jeune carrière sportive pour se consacrer à des études de kinésithérapie. Il avait été medaillé de Bronze au championnat d'Europe en grand bassin 2012 à Debrecen en Hongrie.

Fabien Gilot :
Début de saison "difficile" pour lui depuis septembre (épaule, appendicite...), il est maintenant malade et a donc déclaré Forfait pour le meeting International de Nancy.
Préparation donc difficile en vue des championnats de France à Rennes en Avril qualificatif pour Barcelone 2013.



jeudi 14 février 2013

Camille Lacourt démarre une seconde carrière et change ses méthodes d'entrainements !


Lacourt: "Ce n’est pas fini pour moi"


De retour à la compétition fin janvier à Montpellier puis de passage à Courbevoie "pour le plaisir", Camille Lacourt retrouvera Jérémy Stravius et Benjamin Stasiulis sur 100m dos ce week-end à Nancy. Après un gros break pour digérer sa déception olympique, le Marseillais, qui n’a replongé qu’en début d’année, n’y voit qu’une étape sur la route des championnats de France.
Depuis sa sortie sans gloire des Jeux Olympiques, il avait disparu de la circulation. Besoin de couper. Et de digérer sa quatrième place sur 100m dos à Londres. "C’était prévu avant les Jeux, peu importe ce que qui arrive. Et c’est devenu obligatoire après", reconnaît aujourd’hui Camille Lacourt. Une absence qui s’est prolongée en raison d’un tympan percé, l’empêchant de participer à la moisson de médailles tricolores lors des championnats d’Europe en petit bassin à Angers (15-18 novembre 2012). "Voir les copains monter sur les podiums, j’avais envie d’être avec eux. J’avais envie de me bagarrer avec eux. Et j’ai vu mes deux records de France partir (50 et 100m dos), j’aurais aimé être dans ce bassin pour me battre contre Jérém’ (Stravius) et Benjamin (Stasiulis). Mais j’avais besoin de ces trois mois. La compétition m’a manqué, pas le reste."
Après cinq mois de coupure, le champion du monde en titre du 100 mètres dos a fini par replonger le 4 janvier dernier à Marseille. Une reprise "piquante", dit-il, "mais j’avais vraiment les crocs". Bien décidé à prendre sa revanche. "Même sans défaite je suis revanchard donc avec une défaite, c’est encore pire, sourit-il. Il était clair que ce n’était pas fini pour moi. Je voulais continuer, je ne voulais pas rester là-dessus. Ce n’est pas dans ma conception du sport que de rester sur un échec. Il fallait que je me relève. Il m’a fallu du temps, mais aujourd’hui je suis bien dans mes pompes."

Moins de muscu, plus de longueurs

Une sérénité qu’il explique par un retour aux sources. En dehors des bassins, où il a resserré le cercle de ses proches. "Je suis redescendu sur terre", assure-t-il. Dans l’eau où il a repris ses vieilles habitudes dans le groupe d’entraînement dirigé par Mathieu Burban. "J’ai beaucoup appris ces deux dernières années sur la façon dont je dois m’entraîner. On a essayé de faire de la muscu', mais ça ne marche pas vraiment sur moi. Je suis six heures dans l’eau par jour, j’enchaîne les longueurs. Ce n’est certainement pas la préparation la plus facile, mais c’est celle qui marche", explique le Narbonnais, nourri jusqu’en 2008 à l’intransigeance d’un certain Philippe Lucas. "C’est ce qui me correspond le plus."
Reste à savoir si cette reprise tardive ne sera pas rédhibitoire pour être prêt à temps pour les championnats de France de Rennes (9-14 avril), qualificatifs pour les Mondiaux de Barcelone (19 juillet-4 août). "Il n’aurait pas le temps d’être champion du monde si les championnats du monde étaient programmés en avril. Par contre, il a du temps pour préparer les Mondiaux. C’était obligatoire dans son schéma de carrière pour continuer. On ne s’est pas vraiment posé la question. C’était planifié", répond Romain Barnier. "Je fais le nécessaire pour être en forme, ajoute Lacourt. Deux fois par jour, je suis dans l’eau et je fais les choses bien. Je sais que le 100 dos aux France sera le moment le plus compliqué de la saison avec Jérémy (stravius) et Benjamin (Stasiulis), mais c’est aussi ce qui m’excite, les situations un peu difficiles dans la compétition."
Un challenge dont semble aussi se satisfaire Romain Barnier: "C’est sûr qu’il ne va pas aborder ces championnats de France comme ceux de l’année dernière. Mais c’était peut-être nécessaire pour se repositionner en tant que nageur. C’est intéressant de voir en combien de temps il est capable de retrouver son niveau." De retour à la compétition fin janvier, à Montpellier, "dans une phase un peu critique après trois semaines d’entraînement à la sortie de cinq mois de stand-by", rappelle Barnier, Lacourt a signé une première sortie en 55"86 sur 100 mètres dos le week-end dernier à Courbevoie lors du Swim Show.
Un autre test l’attend ce week-end à Nancy. "Je ne pense pas faire de gros chronos, juste prendre des points de repère, relativise l’intéressé. J’ai surtout envie de faire un vrai 100 dos et non pas un 100 dos où je finis debout comme trop souvent ces derniers temps." Romain Barnier, lui, donne rendez-vous à Rennes mi-avril : "Il faut attendre avant de juger. C’est une deuxième carrière. C’est la fin d’un cycle, le début d’un nouveau qui se fait différemment. Mais on retrouve le Camille de 2009 avec ses doutes et ses incertitudes quant à sa capacité d’être le meilleur. Il y a un supplément d’âme dans ses entraînements et cette peur de ne pas être prêt pour Rennes. Il a de nouveau les crocs.
source : sport.fr

Federica Pellegrini entrainé a nouveau par Lucas !

Pellegrini revient avec Phillipe Lucas

L'Italienne Federica Pellegrini (24 ans), championne olympique du 200 m nage libre en 2008, retrouvera en septembre son ancien entraîneur Philippe Lucas à Narbonne, a annoncé une source proche de la nageuse. «Federica restera à Narbonne jusqu'aux Jeux Olympiques de Rio» en 2016, a affirmé son porte-parole, Marco Del Checcolo, à L'Indépendant. «Elle définira tous les détails de sa future collaboration avec Philippe Lucas lorsqu'il viendra en stage à Vérone le 24 février», a-t-il ajouté.

L'information n'a cependant pas été confirmée par l'entraîneur français. La quadruple championne du monde, qui devrait arriver avec son compagnon, le nageur Filippo Magnini, avait déjà été entraînée durant six mois à partir de février 2011 par Lucas, avec lequel elle a remporté son dernier titre de championne du monde du 400 m nage libre à Shanghai. Au retour des Mondiaux 2011, elle s'était séparée de lui pour rejoindre l'Italien Federico Bonifacenti.

mercredi 13 février 2013

Yannick Agnel annonce la couleur !


Agnel : «Les limites sont une invention de l’homme»


Entre deux journées d’entraînement, le géant (2,02 m), double champion olympique, est revenu sur son année folle et sur ses ambitions pour l’avenir.
Avec deux titres olympiques et deux titres européens en petit bassin, l’année 2012 vous a comblé. A-t-elle été plus belle que ce que vous espériez ?
Yannick Agnel : Oui, sans problème. Je me suis surpris régulièrement par mes résultats. En allant aux Jeux, je me disais que remporter une médaille, ce serait bien, un titre, ce serait vraiment super cool. Et au final, je repars avec deux médailles d’or (200 m, relais 4 × 100 m) et une médaille d’argent (relais 4 × 200 m). J’ai vécu une semaine de folie. C’est… pas inespéré, mais simplement génial.

Lequel de ces deux titres olympiques vous a-t-il le plus marqué ?
Au départ, je visais le 200 m, car cette course me tenait à cœur, une course que je maîtrise assez bien et que tout le monde attendait. J’avais vraiment envie de la gagner. Mais le 4 × 100 m, la veille, a été pour le coup inattendu, car on n’était pas favoris. Je ne connais toujours pas le temps qu’on a fait mais je me souviens, après avoir touché le mur, des visages de Clément (Lefert), Amaury (Leveaux) et Fabien (Gilot) qui exultaient. Le soir, avec Clément, qui était dans la même chambre que moi, on n’a pas dormi. On est rentrés tard au village et quand on s’est couchés, on a fermé les paupières mais ça explosait à l’intérieur. On avait l’impression que les lumières étaient allumées et que ça ne s’arrêterait jamais.

Ces deux titres olympiques ont-ils changé quelque chose dans votre vie ?
En moi, ça n’a rien changé, même si je suis très heureux d’être champion olympique. C’est un accomplissement pour un sportif de haut niveau. Après, dans mon environnement, les autres nageurs ont un regard un peu plus inquiet (sourire) et les gens m’arrêtent plus dans la rue. Les sollicitations, c’est plaisant, même si des fois, après un entraînement, on aimerait que ça ne dure pas trop longtemps. C’est important de redonner aux gens tout le soutien qu’ils nous ont apporté quand on n’était pas champion olympique. C’est un juste retour des choses. J’ai été à la place de ces gens et si j’avais croisé un champion olympique, j’aurais aimé qu’il me donne une bonne impression et me donne envie de réaliser mes rêves.

Vous dites être revenu à l’entraînement en septembre plus motivé que jamais. Comment avez-vous fait pour éviter la décompression post-JO ?
Il n’y a pas eu de décompression. En arrivant en septembre, le but de la reprise était la page blanche. Il ne fallait pas qu’on (il englobe Camille Muffat, sa partenaire de club, championne olympique du 400 m) se dise: «Maintenant que je suis champion olympique, je vais nager pour nager.» Il faut toujours avoir un objectif. Et c’est justement parce qu’on est champion olympique qu’on est encore plus motivé. Il y a bien d’autres défis à relever parce qu’aujourd’hui, on est arrivés à un niveau où on peut en profiter. Je n’ai par exemple jamais été champion du monde en grand bassin, j’aimerais l’être. J’aimerais glaner une médaille mondiale, voire plusieurs. Ce sera le gros objectif pour 2013 (les Mondiaux auront lieu du 28 juillet au 4 août à Barcelone).

La course aux records du monde peut-elle aussi être un défi pour vous ?
Ça peut en être un parmi tant d’autres, mais je pense qu’il ne faut pas courir après le chrono. Tout est imbriqué, la technique, l’envie, les chronos… Quand l’un des pions avance, tout suit. Je ne fais pas attention aux chronos, même si on y pense. À Angers (lors des championnats de France en petit bassin), j’ai battu le record du monde du 400 m alors que je ne m’y attendais absolument pas. Et c’est important de pouvoir se surprendre, de sentir qu’à notre niveau, alors qu’on est presque robotisés dans l’eau, on arrive encore à créer quelque chose d’incroyable. C’est bien d’effacer les limites. Je pense que les limites sont une invention de l’homme qui lui permet d’éviter d’accomplir quelque chose de manière sereine.

Votre statut de champion olympique vous confère-t-il un rôle différent en équipe de France, notamment après le départ de nageurs comme Alain Bernard ou Hugues Duboscq ?
Oui et non. À Chartres (lors des championnats d’Europe en petit bassin), c’était particulier, par exemple, car il y avait des nageurs de ma génération, ce qui n’était pas trop le cas aux Jeux. Je ne veux pas être le pilier de l’équipe, le meneur. Ce n’est pas un rôle qui me sied bien. Je ne le suis pas, simplement parce qu’il y a des gens qui sont plus âgés et plus expérimentés que moi, comme Camille (Muffat), par exemple. Pour eux, je suis encore jeune, je suis pratiquement le cadet de la sélection. Je fais mon chemin sans me poser ce genre de questions et je vois ce que ça donne (sourire).

Jusqu’à quel âge pensez-vous nager?
Pas très vieux. Je ne me vois pas nager jusqu’à 30 ans. Ce n’est pas tant la répétition de l’entraînement que l’envie de goûter à autre chose qui me fait dire ça. Je commence à bien connaître le milieu de la natation et il y a tellement d’autres choses à explorer en dehors. On peut ­faire des études, des voyages, travailler… Il serait dommage de se cantonner à l’univers de la natation, même si j’ai conscience que cela nous confère un statut particulier et que cela nous permet de voir et de faire des choses que la plupart des gens n’ont pas l’habitude d’expérimenter…

source : Le figaro

mardi 12 février 2013

Camille Lacourt fait son Come Back !


Camille Lacourt démarre une nouvelle carrière
Six mois après des JO ratés, Camille Lacourt, régénéré par une longue coupure et motivé par une approche nouvelle de l’entraînement, disputera son premier 100m dos en grand bassin ce week-end lors du Swimshow, une compétition mêlant natation et spectacles.
Il n’a plus nagé de 100m dos depuis la finale des Jeux olympiques et sa frustrante 4e place, un an après son sacre mondial de Shanghaï. Une claque pour celui qui était alors l’une des têtes d’affiche de la natation française et qui, en une semaine, a été rejeté dans l’ombre des Niçois Yannick Agnel et Camille Muffat ou de son compère marseillais Florent Manaudou, tous trois sacrés champions olympique. Une claque qu’il a fallu digérer et que Camille Lacourt a choisi d’encaisser loin des bassins.
lacourtpose
Par choix, mais également sous la contrainte, une blessure au tympan l’ayant frappé cet hiver. «J’ai eu besoin d’une pause cet hiver. Même si j’aurais voulu être avec les copains à Chartres (Ndlr : théâtre des championnats d’Europe en petit bassin en novembre), j’avais besoin de couper et de réfléchir sur ma saison», confiait-il vendredi lors du point presse de lancement du Swimshow, une compétition mêlant natation et animations diverses qui se tiendra ce week-end à Puteaux et Courbevoie, et dont il est, avec Florent Manaudou, la tête d’affiche.
J’avais besoin de couper et de réfléchir sur ma saison
— Camille Lacourt
S’il n’a jamais songé à arrêter («Il était clair que ce n’était pas fini pour moi. Mon objectif, c’est Rio, même si on refera le point dans un an et demi»), Lacourt n’a repris le chemin de la piscine que le 4 janvier. Non sans avoir modifié son approche de l’entraînement. Toujours licencié au Cercle des nageurs de Marseille, le champion du monde en titre du 100m dos a diminué les séances de musculation et augmenté les doses de natation. A raison de deux séances par jour et de six heures quotidiennes dans l’eau, le beau gosse de la natation française espère avoir suffisamment de temps pour être compétitif à Rennes, dans deux mois, pour les championnats de France qualificatifs pour les Mondiaux de Barcelone.
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Après Montpellier il y a deux semaines, le natif de Narbonne effectuera sa deuxième sortie de l’année, samedi et dimanche à l’occasion de cette première édition du Swimshow. Et disputera donc son premier 100m dos depuis l’été dernier. Sans objectif précis en tête. «Il a pris ses premiers repères mais il a besoin de compétitions préparatoires pour arriver aux Championnats de France dans un contexte concurrentiel relevé sur sa distance. Ce week-end lui donne une chance de plus dans un contexte peut-être un peu différent de la semaine prochaine (Ndlr : lors du meeting de Nancy) où on devrait retrouver les acteurs majeurs du dos. Là il devrait être dans une situation plus confortable pour mettre des choses en place et faire une belle compétition», estime Romain Barnier, entraîneur du Cercle des nageurs de Marseille, qui accompagne Lacourt et Manaudou dans ce meeting francilien.
Il y a un petit supplément d’âme à l’entraînement. Les dents ont repoussé, il a de nouveau les crocs !
— Romain Barnier
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Un esprit revanchard
Après un mois d’entraînement, l’ancien nageur de l’équipe de France peut déjà se faire une idée du niveau auquel est son protégé. Et s’il faut se garder de faire des projections trop lointaines, il semble satisfait de ce qu’il voit à l’entraînement. «C’est presque une deuxième carrière, souligne Barnier. C’est la fin d’un cycle, le début d’un nouveau qui se fait différemment dans l’approche de l’entraînement. C’est un nouveau challenge. On voit un Camille qui ressemble énormément à celui de 2009 avec ses doutes et ses incertitudes quant à sa capacité à être le meilleur. Il a eu une période où il avait moins ces doutes-là, moins cette envie d’être le meilleur. Aujourd’hui, il y a un petit supplément d’âme à l’entraînement. Les dents ont repoussé, il a de nouveau les crocs !», assure-t-il. Un avis partagé par Lacourt lui-même qui avoue «être revanchard» après une année 2012 ratée. Le public ne devra cependant pas attendre de miracle chronométrique. «On aura quelques vérités sur son 100m dos», glisse simplement Barnier. Une première indication sur le chemin du retour au premier plan…
source : sport24.fr

lundi 11 février 2013

Bilan du shim show de Courbevoie


Manaudou : «Plutôt pas mal»


Florent Manaudou et Camille Lacourt étaient les deux têtes d'affiche du Swim show de Courbevoie samedi. Le premier nommé a battu le second, deux fois.
Florent Manaudou et Camille Lacourt se sont affrontés deux fois, sur 50m papillon et 50m dos, avec à chaque fois une victoire logique de Manaudou (25’’64 contre 25’’82 sur le dos, 24’’52 contre 25’’55 sur le papillon), Lacourt n’ayant retrouvé pour de bon l’entraînement que le 4 janvier. «C’était compliqué à gérer avec tout ce qu’on avait à faire à côté et ca s’est plutôt bien passé», résumait Florent Manaudou. Dans ce meeting où l’accent était mis sur le show, avec démonstrations d’autres sports (VTT acrobatique, cracheurs de feu...) et eau du bassin colorée en rose, le champion olympique du 50m a en effet été beaucoup sollicité hors du bassin, pour de longues séances d’autographes, notamment.

«Finalement, je retire plus de choses sur ce qui s’est passé sur à l’échauffement où j’ai beaucoup bossé le dos, et où j’ai fait des choses que je n’ai pas encore réussi à retranscrire en compétition», analysait Manaudou avant de reprendre l’avion pour Marseille. Camille Lacourt, qui nagera, lui, le 100m dos dimanche, était également satisfait : «Je sais que je suis fatigué, que ça n’avance pas beaucoup sous l’eau, et que je suis sur la bonne voie. Je sens que ça monte en puissance, je sais que je serais prêt aux Championnats du monde (Barcelone, 28 juillet-4 août) et j’espère que je serai assez prêt aux Championnats de France». A Rennes (9-14 avril), il devra l’être suffisamment pour décrocher l’un des deux billets qualificatifs pour les Mondiaux face à Jérémy Stravius et Benjamin Stasiulis. 

source : l'équipe.fr