mercredi 31 juillet 2013

Les podiums de la quatrième journée

200m papillon messieurs

1er : Chad le clos 1.54.32
2eme : Pavel Korzenioski 1.55.01
3eme : Peng Wu 1.55.09

200m nage libre dames

1ere : Missy Franklin 1.54.81
2eme : Federica Pelligrini 1.55.14
3eme : Camille Muffat 1.55.72

50m brasses messieurs :

1er : Cameron Van Der Burgh 26.77
2eme : Chrisitan Sprenger 26.78
3eme : Giulio Zorzi 27.04

800m nage libre messieurs :

1er : Yang Sun 7.41.36
2eme : Michael McBroome 7.43.60
3eme : Ryane Cochrane 7.43.70

Les réactions de la troisième Journée


Yannick Agnel :

Comme aux JO, Yannick Agnel est resté le patron sur 200m, aux Championnats du monde. Mais son enthousiasme contrastait avec la froideur dégagée à Londres.


«Yannick Agnel, personne ne pouvait vous arrêter...
Pourtant, je me donnais peu de chances sur cette finale, c’est dire. Hier (lundi), je fais 1’47’’ (en demi-finales) en appuyant un petit peu, et je me dis : "attends ce n’est pas possible, la finale va vraiment être dure, les autres sont à 1’45’’". Et puis quelques minutes avant la course, avec Fernando (Canales, adjoint de son entraîneur Bob Bowman, ndlr), on s’est dit qu'il fallait le prendre à la cool, avec des ondes positives. Hier, j’avais les lunettes sur les yeux, j’étais sérieux, concentré, tendu. Là, je suis arrivé les lunettes sur le front, j’ai fait coucou à ma famille. Je suis vraiment surpris du résultat. Je me suis dit "vas-y, commence comme à Londres (en partant très vite) et tu verras bien comment ça va se passer". Le dernier 50 a piqué un peu, je me suis dit "pourvu qu’ils ne remontent pas". Mais j’ai vraiment kiffé cette course.

On vous a rarement vu si expressif.

Oui car c’était vraiment très intense, et vu les trois derniers jours que j’ai passés, ce n’était vraiment pas évident. Après l’échauffement, j’étais frigorifié, je n’arrivais pas à faire un bon temps. J’ai dit à Fernando : "écoute je vais aller prendre le soleil plutôt". Finalement, tout ça se passe dix fois mieux que ce que j’avais prévu. En plus, sur le podium, il y a Conor (Dwyer), mon partenaire d’entraînement. On s’était dit, on fait un et deux et après, on va s’éclater sur Paris ! Et aussi Danila (Izotov), un ami de longue date, avec qui j’ai nagé quelques longueurs il y a quelques années.
«Avec Fabrice (Pellerin), je souhaite qu'on puisse se serrer la main»

Au-delà du plaisir, que représente cette médaille ?

Un super point de lancement pour une nouvelle aventure. Est-ce que ça va fermer le clapet de certains ? Je ne suis pas du tout dans ce genre de polémique. Hier, Fernando m’a dit un truc qui m’a touché : «Forgive him, good vibes » (pardonne, ondes positives). Je suis là pour me régaler. Je suis tellement bien dans ma peau maintenant que même avec une médaille d’argent, ça n’aurait pas été un souci.

En terme d’émotions, où placez-vous cette victoire ?

Au niveau de Londres. C’est moins important comme titre mais vu tout ce qui s’est passé ces dernières semaines, c’était tellement inattendu, inespéré, même pour moi, que je suis vraiment ravi.

A qui dédiez-vous cette médaille d’or ?

A ma grand-mère, qui nous a quittés il y a quelques mois. Je pense fort à elle et je suis sûr qu’elle me voit d’où elle est.

Un mot sur Fabrice (Pellerin, son ancien entraîneur) ?

Oui, bien sûr. Des ondes positives. Je souhaite qu’on puisse se serrer la main, qu’on se souhaite bonne chance pour tout ce qui va se passer par la suite. Je vais regarder Camille (Muffat) et Charlotte (Bonnet, ses anciennes coéquipières à Nice) pour leur finale du 200m (mercredi). Tout est cool.»


Camille Muffat :

Camille Muffat s’est qualifiée pour la finale du 200m en signant le 4e temps des demi-finales, ce mardi à Barcelone (1’56’’28). Une manière de se rattraper après sa septième place sur 400m dimanche. « J’ai fait quelque erreurs, j’ai viré souvent loin du mur. J’ai perdu du temps sur des petites choses mais je me doutais que ça n’allait pas être difficile de passer en finale. En demies, on essaie de se mettre dedans. Je n’imagine pas encore la finale. Ça va être sans trop de favorites annoncées, pronostique la Niçoise. Très honnêtement, je ne pense pas qu’il y en ait une qui nage en dessous des 1’’53 comme l’année dernière. Je suis contente d’être avec Charlotte (Bonnet) avec qui je partage les entraînements. Je suis contente de partager sa première finale internationale. S’il s’agit d’une revanche sur le 400m ? On n’est pas là pour voir qui nage le mieux ou qui est le plus joli, c’est dans l’eau que ça se règle. Je n’ai rien à envier aux autres. »



Lionel Horter :

Lionel Horter, le DTN de la natation française, revient sur la magnifique victoire de Yannick Agnel en finale du 200m des Mondiaux de Barcelone. « Ce qui surprend, c’est la qualité de la course et le couronnement du titre de Yannick Agnel même s’il s’est passé pas mal de choses. Après, sur sa valeur pure et intrinsèque et la qualité de sa préparation et de son investissement, il s’est comporté comme le grand champion qu’il est », souligne Horter. Il dresse aussi le bilan de la finale du 100m dos, où Jérémy Stravius a pris la 3e place et Camille Lacourt la 5e. « C’est très satisfaisant. Ils se sont retrouvés ex-aequo il y a deux ans aux championnats du monde de Shanghai. La densité de cette finale a été impressionnante, souligne le DTN de la natation française. Camille finit 5emais à un demi-bras du premier. C’était très serré. En dos, c’est la loterie quand vous touchez le mur car vous ne voyez pas ce mur. Jérémy monte sur le podium très près du premier. En étant si près, on peut regretter qu’il n’ait pas la médaille d’or mais en même temps, il est tellement près du 5e ou du 6e. C’est une vraie satisfaction pour lui. »



Romain Barnier :

Entraîneur de l’équipe de France de natation, Romain Barnier s’avoue bluffé par la victoire écrasante de Yannick Agnel ce mardi en finale du 200m des Mondiaux de Barcelone. « Ah ça, je n’y crois pas, lance-t-il. Il en a parlé hier, il a dit : "Une finale de 200m, ça se gagne en s’écrasant dès le départ". Il n’était pas sûr que ça tienne. En se disant "je vais partir vite", je ne pense pas qu’il était sûr d’aller au bout de cette course-là. Il a fait ce qu’il fallait faire, avec sa personnalité. Quand vous êtes face à un athlète hors catégorie, hors classement, il est capable de faire ces choses-là. »

Jérémy Stravius :

Jérémy Stravius se satisfait de sa 3e place du 100m dos des Championnats du monde. Le Picard attend d'autres médailles de sa semaine catalane.

Les fantômes de 2012 sont balayés pour Jérémy Stravius. Le Picard aurait pu afficher sa déception après avoir terminé 3e du 100m dos, alors qu’il était tenant du titre (avec Camille Lacourt), l’un des gros favoris et que la finale s’est gagnée moins vite que deux ans plus tôt (52’’93 contre 52’’76). Mais Stravius était surtout soulagé de retrouver un podium international, un an après avoir seulement fait deux apparitions en séries des relais 4x100m et 4x200m aux JO : «J’étais super content quand j’ai vu que j’étais sur le podium, l’objectif est atteint. J’ai donné le max, je n’ai rien à regretter, j’ai pris un plaisir énorme, c’était le kif total avec le public. Je suis bien content d’en avoir chié pendant des mois et des mois, et même depuis des années pour en arriver là, même si c’est un moment aussi court.»

Preuve de ce manque de confiance, malgré son rôle déterminant dans le titre mondial du 4x100mdimanche, Stravius a encore dû être reboosté par son entraîneur, Michel Chrétien, avant la finale. Cette médaille devrait le libérer pour la finale du 50m dos, prévue dimanche : «Sur le premier 50m, je crois que j’ai un coup de bras en trop, donc j’arrive sur le mauvais bras, et j’étais loin du mur, je fais une grosse erreur au virage. Au moins, sur 50m dos, il n’y aura pas de virage...» D’ici là, Stravius aura aussi nagé le 200m 4 nages, épreuve bonus qu’il explore au niveau mondial, et participé au relais 4x200m, médaillé d’argent aux Mondiaux 2011 et aux JO 2012. D’autres sourires sont attendus.


Camille Lacourt :

Une préparation raccourcie n'a pas permis à Camille Lacourt de se mêler à la bataille pour le podium du 100m dos des Championnats du monde. Mais le Marseillais espère encore une médaille sur 50m dos.


Unis dans la victoire il y a deux ans, Jérémy Stravius et Camille Lacourt l’étaient aussi dans l’attitude mardi soir, après la finale du 100m dos. Les deux nageurs ont atteint leur objectif minimal, Stravius en montant sur le podium (3e en 53’’21), Lacourt en se classant 5e (en 53’’51).  Le Marseillais repart les mains vides de l’épreuve l’ayant révélé au monde entier en 2010, quand il avait terminé à 17 centièmes seulement du record du monde de Peirsol (51’’94).

Mais cette place d’honneur n’a pas du tout le même goût que la 4e place des JO, concédée douze mois plus tôt. «Je suis un peu déçu mais j’ai tout donné. J’ai nagé avec mes tripes, mon cœur, estime Lacourt. L’an dernier, je n’étais pas forcément dans cet état d’esprit, je voulais absolument gagner. Je n’avais pas pris autant de plaisir, la déception était plus grande
«Après les Jeux, je n'avais plus du tout envie de nager»Lacourt est conscient qu’il ne pouvait pas espérer plus, après s’être octroyé des vacances jusqu’en janvier : «Je ne regrette pas du tout mes quatre mois de pause car c’était indispensable. Après les Jeux, je n’avais plus du tout envie de nager. Je vais rester debout, ce n’est que de la piscine. Et je serai là aussi ce week-end. Je vais juste essayer de bien récupérer pour faire un super 50m dos (séries et demi-finales samedi, finale dimanche). Il y a moyen de faire une belle course et je garde cet objectif de podium.» Pour que satisfaction rime avec moisson.

source : RMC Sport, l'equipe.fr

mardi 30 juillet 2013

Les podiums de la troisième Journée


100m Dos Messieurs : 

1er : Matt Grevers 52.93
2eme : David Plummer 53.12
3eme : Jéremy Stravius 53.21

100m Dos Dames :

1ere : Missy franklin 58.42
2eme : Emily Seebhom 59.06
3eme : Aya Terakawa 59.23

200m Nage libre Messieurs :

1er : Yannick Agnel 1.44.20
2eme : Conor Dwyer 1.45.32
3eme : Danila Isotov 1.45.59

100m brasse Dames :

1ere : Ruta Meilutyte 1.04.42
2eme : Yuliya Efimova 1.05.02
3me : Jessica Hardy 1.05.52

1500m nage libre dames :

1ere : Kathleen Ledecky 15.36.53 ( record du monde)
2eme : Lotte Friis 15.38.88
3eme : Lauren Boyle 15.44.71

Les réactions de la deuxième Journée


Frederick Bousquet 

En terminant 3e du 50m papillon, Frédérick Bousquet est déjà sûr de ne pas repartir d'une compétition planétaire les mains vides, pour la première fois depuis 2009. Mais il rêve maintenant de récidiver sur 50m.

«Frédérick Bousquet, quel est votre sentiment après votre troisième place sur 50m papillon ?
C’est meso meso. Je suis très heureux d’être sur le podium et d’avoir cette médaille mais un peu frustré de passer à côté du titre pour si peu, et de ne pas faire une meilleure course que hier soir (dimanche, en demi-finales, ndlr). C’est quand même une médaille, l’important c’est de l’avoir.

A quoi avez-vous pensé à l’arrivée ?
Je voulais regarder sur l’écran et je ne voyais pas en dessous de Cesar (Cielo, 1er). J’ai regardé sur mon plot, j’ai vu une lumière et je me suis dit ça c’est une bonne nouvelle. Mais en même temps, on en avait parlé avec Flo (Manaudou) cet après-midi, on pensait qu’il y aurait beaucoup d’ex æquo. J’étais en train de me dire, on va se retrouver à 5 ou 6 sur le podium. Finalement je vois que je suis 3e. Après, je regarde au-dessus, je vois que l’Américain me bat pour 6 centièmes et Cesar pour 10. Je me dis ah, dommage. Mais 3e, je prends.

Il s’agit de votre première médaille mondiale depuis 2009.
Oui, à Rome, ça fait plaisir, surtout après être passé à côté des Championnats du monde il y a deux ans, et avoir loupé la qualif pour les Jeux. Ca faisait deux saisons d’affilée où je faisais une catastrophe. Là, j’ai le sentiment d’avoir réussi ma saison. Il reste le 50m nage libre, je vais me recentrer là-dessus.
«Cette année, je suis en reconstruction»

Quelle est la valeur de cette médaille ?
Elles ont toutes une saveur différente. Celle-ci a le goût du travail, de ce côté têtu que j’ai tendance à avoir, de ne pas m’avouer vaincu, de ne pas vouloir baisser les bras. C’est bon de se retrouver à nouveau dans ces ambiances de grand Championnat, avec les grands de ce sport, d’être là parmi eux et à leur niveau. Je prends, ce sont du bonheur et des émotions positives.

Etait-ce imaginable il y a un an, après votre non-qualification pour les JO ?
Cela fait partie de la reconstruction. Cette année, on s’est dit avec Romain (Barnier, son entraîneur) qu’on devait être patient pour se reconstruire. On change beaucoup de choses, en termes de technique et de l’approche de la performance et de la compétition. Les choses vont un peu plus vite que prévu et tant mieux si ça paie déjà. Ca veut dire qu’on est dans le vrai, ça m’encourage encore plus pour la suite.»

Florent Manaudou : 

Florent Manaudou n'a pas créé d'exploit sur 50m papillon en terminant 8e. Le Marseillais, focalisé sur le 50m, a payé son manque d'entraînement dans cette discipline
Cinquième de la finale du 50m papillon il y a deux ans, Florent Manaudou n’a terminé que 8e cette année, dans un scénario similaire qui l’a vu aller moins vite en finale (23’’35) qu’en séries (23’’18) et en demi-finales (23’’15). «C’est le manque de boulot sur le pap, reconnaît le Marseillais, auteur d’un excellent départ avant de craquer en fin de course. C’était juste pour entrer dans la compète. La médaille bonus, je la fais hier (dimanche) au relais 4x100m (médaillé d’or). J’étais un peu trop dans l’euphorie, j’attendais un peu moins de cette course.»

Depuis son arrivée à Barcelone, Manaudou promène sa décontraction le long des bassins. «J’essaie d’aborder l’année post-olympique comme il faut, ce n’est jamais évident, estime le champion olympique du 50m, qui vise le titre mondial sur la distance, à partir de vendredi. Je ne veux pas me mettre trop de pression car ça ne marche pas sur moi. Ce n’est que de la natation.»
«Très content pour Fred (Bousquet)»Manaudou s'est aussi consolé avec la médaille de bronze de Frédérick Bousquet, son partenaire d’entraînement, dont il est très proche : «Je savais que c’était sa course. Je ne vais pas dire que j’aurais préféré qu’il gagne plutôt que moi mais presque. Je suis très content pour lui, après 13 ans d’équipe de France il arrive quand même à faire des podiums mondiaux. Etre ensemble en chambre d’appel, ça donne beaucoup de force, de décontraction. On se sent comme à l’entraînement. Et le 50 pap, on sent que c’est une épreuve d’amusement pour tout le monde, on se parle en chambre d’appel, on rigole, c’est beaucoup moins sérieux que d’autres courses. Ca fait du bien de voir ça à des Mondiaux.» Les deux nageurs se retrouveront sur 50m, mais dans une ambiance bien différente.

Yannick Agnel :


Cinquième temps des demi-finales du 200m nage libre ce lundi, Yannick Agnel souhaite confirmer son titre olympique obtenu à Londres l’an passé ce mardi à Barcelone. Mais l’ancien Niçois estime qu’il devra élever son niveau pour espérer décrocher une médaille.

Yannick, comment avez-vous vécu cette demi-finale du 200m ?

J’ai eu de bonnes sensations. J’ai géré même si la course a été très lente. Ça passe, c’est cool. Demain (mardi) est un autre jour. Je suis assez satisfait de ce 200m. Il va falloir sensiblement que j’augmente mon niveau. Ce sera le cas.

Etes-vous prêt pour la finale ?

Elle s’annonce serrée. Je veux relever « mon » défi. Je suis motivé. Je suis posé et concentré sur ma course. Les Américains (Lochte, Dwyer) et les Russes (Izotov) seront présents. Il va falloir se frayer un chemin. Je n’ai pas de pression particulière par rapport à mon statut de champion olympique. Je vais bien récupérer et demain je serai chaud patate !

Quelle sera votre tactique ?

Il va falloir partir comme je l’ai fait aux Jeux Olympiques, c’est-à-dire assez vite mais pas trop. Il faut que j’en garde sous le pied pour le deuxième 100m afin de revenir dans la course. Je vais me régaler.

Pensez-vous que Camille Muffat, votre ancien partenaire à Nice, va relever la tête sur 200m nage libre ?

Honnêtement, je sais que Camille est une grande championne. Elle a le cœur et la tête d’une championne. Ça arrive de trébucher parfois. Elle saura se remobiliser sur le 200m et elle va faire quelque chose de très très bien.

Etes-vous confiant pour la finale ?

Il y a quelques mois, je n’étais pas censé faire ces championnats du monde. De ce fait, ce n’est que du bonus. Je me régale.


Jérémy Stravius :

Vainqueur de sa demi-finale en 53’’23, Jérémy Stravius confie qu’il donnera le maximum pour être de nouveau champion du monde après son titre acquis à égalité avec Camille Lacourt à Shanghai en 2011. « J’avais besoin d’un petit coup de pied au cul pour faire une belle demie et la gagner. Tous les feux sont au vert, ça va être très serré, ça va sûrement se jouer à la touche, souligne l’Amiénois. Je vais essayer de faire la meilleure course possible pour ne pas être déçu de moi. Ça va être compliqué mais on va essayer qu’il y ait deux Français sur le podium. »

Camille Lacourt :

Camille Lacourt s’est qualifié ce lundi pour la finale du 100m dos des Mondiaux de Barcelone, tout comme son compatriote Jérémy Stravius. « Je savais que j’avais un bon potentiel, analyse Lacourt après la course. Je suis très satisfait d’être dans cette finale qui va être très serrée. Demain il y aura la grande bagarre mais avec un grand respect. Ça va être peu probable mais les deux sur le podium ça serait déjà magique. » Les deux Français se retrouveront ce mardi en finale pour décrocher une médaille.

source : L'équipe.fr, Rmc Sport, 

Les podiums de la deuxième journée



100m Papillon Dames :

1ère : Sarah Sjostrom  56.53
2eme : Alicia Coutts 56.97
3eme : Dana Vollmer 57.24

100m Brasse Messieurs :

1er : Christian Sprenger 58.70
2eme : Cameron Van Der Burgh 58.97
3eme : Felipe Lima 59.65

200m 4nages Dames :

1ere : Katinka Hozzu 2.07.92
2eme : Alicia Coutts 2.09.39
3eme : Mireia Belmonte Garcia 2.09.45


50m Papillon Messieurs :

1er : Cesar Cielo 23.01
2eme : Eugene Godose 23.05
3eme : Frederick Bousquet 23.11

lundi 29 juillet 2013

Yannick Agnel parle de Camille Muffat



"Il faut qu'elle s'affranchisse des barrières psychologiques", a commenté Yannick Agnel, ancien partenaire d'entraînement de Camille Muffat, 7e du 400 mètres.

Yannick Agnel, ancien partenaire de Camille Muffat, a estimé que la championne olympique était capable de nager le record du monde mais qu'elle devait pour cela "s'affranchir des barrières psychologiques", après son échec en finale du 400 m libre lors des Mondiaux-2013, dimanche à Barcelone. "C'est ça le problème avec Camille la plupart du temps. Elle est capable de nager moins de 4 minutes, de nager le record du monde, mais il faut qu'elle s'affranchisse des barrières psychologiques", a réagi Agnel en réponse aux propos de Muffat qui s'est comparée à "une gamine qui a eu peur".
"Elle a réussi à le faire aux Jeux, et encore c'était assez tendu parfois. Mais je suis certain qu'elle va y parvenir", a-t-il poursuivi. Muffat, invaincue depuis presque 2 ans sur sa distance de prédilection, a terminé 7e de la finale avec un chrono médiocre de 4 min 07 sec 67. "Je n'ai pas vu sa course. C'est Florent (Manaudou) qui m'a donné le résultat. Je lui ai dit: 'tu te fous de moi ???'", a raconté Agnel. Tout comme Muffat, le champion olympique du 200 m libre s'est construit à Nice avec pour entraîneur Fabrice Pellerin. Il a brutalement quitté le club fin mai pour s'installer aux Etats-Unis avec Bob Bowman, le mentor de Michael Phelps.
source : eurosport

Toutes les réactions de la premières journée des Mondiaux de natation



Camille Muffat :

Seulement 7e du 400m dimanche à Barcelone, alors qu'elle détient le titre olympique, Camille Muffat a analysé avec lucidité et dignité son échec.

«Camille Muffat, que s’est-il passé ?
Je ne suis jamais rentrée dedans, il a suffi d’un moment d’égarement. Habituellement, je ne me fie qu’à moi-même, je ne regarde pas ce qui se passe. Et là, dès le début, j’ai peut-être regardé un peu trop. Je savais que l’autre (Ledecky, vainqueur en 3’59’’82) partirait très vite, je m’y attendais, mais ce sont des configurations de courses que je n’ai pas l’habitude d’avoir. Ca m’énerve car cela ne reflète pas du tout les performances que je devrais avoir, l’année que j’ai eue, l’entraînement et ce que je vaux aujourd’hui. Je m’en veux vraiment pour ça. Aujourd’hui, j’ai été une gamine qui a eu peur.

Jusqu’aux 100m, vous étiez dans le coup.
Oui, la forme est là. J’aurais pu faire un bon 400m. Je ne me l’explique pas vraiment. Je ne sais pas tellement à quel moment ça a basculé, je n’ai pas envie de m’attarder sur ce 400m, qui était nul, qui ne reflète rien du tout. Je n’ai pas grand-chose pour ma défense. Ce n’était pas ce que je voulais montrer de moi. Je n’ai pas envie que ce soit ce qui reste.

Vous étiez déjà passée à côté d’un 400m comme cela ?
Oui, je pense, sauf qu’aujourd’hui je suis championne olympique et que c’est une finale de Championnat du monde. Je ne suis pas censée avoir droit à ce genre d’erreur. Je me souviens d’un 400m sur des Championnats de France, où Fabrice (Pellerin, son entraîneur) m’avait dit ‘’tu t’es pissée dessus’’ car j’avais laissé Coralie (Balmy) partir alors que j’aurais pu faire bien mieux. C’est un peu ça qui s’est passé. Il a suffi d’un doute, à un moment donné, pour que tout bascule et que la championne, que j’avais pensé être, et que je pense toujours être, se fasse toute petite.
«Je ne veux pas que ce 400m reste dans les annales»

Comprenez-vous ce qui vous est arrivé ?
Ce n’est pas explicable, c’est simplement une très mauvaise course. 4’01’’ était à ma portée, 3’59’’ je ne pense pas.

Etiez-vous vraiment focalisée sur votre compétition ?
Oui, bien sûr. Une veille de Championnat du monde, quoi qu’il ait pu se dire un peu partout, je n’en ai pas parlé avec les intéressés, que ce soit Yannick (Agnel, son ancien coéquipier), Fabrice, Sophie (Kamou, son agent). Je n’ai pas lu ce qui se disait, malgré que je voie sur Facebook quelques trucs apparaître. Je considère que s’il y a quelque chose à régler, ça se fera après. De toute façon, quoi que je fasse dans l’eau, ce sera de ma faute ou pas, ou bénéfique à moi si ça marche.

Avez-vous les nerfs ?
Oui mais simplement contre moi-même.

Un rebond est-il possible sur 200m ?
Oui, j’ai vraiment envie que ce soit ça qui reste. J’ai fait tellement de bons JO l’année dernière, puis une belle année en ayant confiance, je ne veux pas que ce 400m reste dans les annales.»

Jérémy Stravius : 

Titularisé pour la première fois au niveau mondial en finale du 4x100m, Jérémy Stravius a offert la victoire à son équipe au terme d'un 100m époustouflant.
Première course et première médaille, en or, pour Jérémy Stravius. Le Picard, qui devrait nager tous les jours à Barcelone, a parfaitement lancé sa semaine, qui le verra encore s’aligner sur trois épreuves individuelles (50 et 100m dos, 200m 4 nages) et deux relais (4x200m et 4x100m 4 nages). Et Stravius a joué un rôle décisif dans cette victoire. Parti quatrième, après les performances de Yannick Agnel, Florent Manaudou et Fabien Gilot, il a connu la joie de passer devant les Australiens, les Russes et enfin les Américains, pour toucher en premier.

«C'était magique, et encore le mot est faible, s’exclame Stravius, impatient d’aller étreindre Mélanie Henique, sa copine d’entraînement. Dans les 15 derniers mètres, je ne respire pas, je vois qu'on est tous sur la même ligne. Je me dis "t'emballe pas, ça va le faire, tu es le meilleur dans les 15 derniers mètres". Je touche, j'attends, peut-être 2 secondes, avant que les trois potes explosent de joie
«Etre derrière et toucher devant, j'en avais rêvé»Comme à son habitude, le Picard insiste sur l’esprit collectif du groupe français : «Un relais, ce ne sont pas des performances individuelles qu'on met les unes après les autres, c’est l'esprit d'une équipe, la force d'une équipe. L'équipe de France est là-dessus la meilleure.» Le nageur de Michel Chrétien a assumé la responsabilité de partir en dernier : «J'avais le choix, j'ai donné ma préférence à Michel, le staff m’a écouté. Etre derrière et toucher devant, j’en avais rêvé. La sieste a été compliquée cet après-midi.»

 Champion olympique l’été dernier, mais en étant seulement aligné en séries, Stravius a encore plus savouré ce titre : «A Londres, j'ai chanté la Marseillaise avec eux, j'ai vécu le relais avec eux. Mais c'est vrai qu'il manquait la nage, la pression d'une finale. C'était un truc qui m'avait manqué et que j'ai retrouvé avec plaisir cette année.» Cette belle course (47’’59 lancés) est de bon augure pour ses prochaines épreuves : «Je me dis que je suis en forme pour le 100m dos (son principal objectif), qui commence demain. Mon dos est bien à l'entraînement, je retrouve beaucoup de sensations.» Les Américains n’ont peut-être pas encore tout vu.

Fabien Gilot :

Au repos forcé jusqu'en janvier, en raison de deux opérations, Fabien Gilot a réalisé le meilleur temps de la finale du 4x100m, pour compléter son incroyable collection de médailles
Dans les résumés diffusés à la TV, ce n’est pas Fabien Gilot qui a l’honneur de propulser le relais 4x100m français en tête. Mais dans l’eau, le Marseillais a joué un rôle essentiel. Troisième relayeur, Gilot s’est élancé avec un retard de 94 centièmes sur les Etats-Unis, alors leaders. Cent mètres plus loin, et un chrono ultra-rapide de 46’’90 (soit environ 47’’60 - 47’’70 au start), le plus rapide de tous les finalistes, le handicap n’était plus que de 40 centièmes (Ervin a nagé en 47’’44). Et Jérémy Stravius pouvait conclure.

Seul Français présent sur tous les podiums planétaires du 4x100m depuis 2003, déjà à Barcelone, Gilot décroche ainsi sa septième médaille (5 aux Mondiaux, 2 aux JO) et son deuxième titre. «Barcelone tous les dix ans… Dans dix ans, je ne serai pas là, s’amuse le Nordiste. Vingt ans de carrière, ça fait un peu long
«Ce 4x100m, je l'ai dans la peau»Gilot est d’autant plus heureux qu’il a n’a repris l’entraînement qu’en janvier, après deux opérations à l’automne (épaule puis appendicite) : «Cette saison, je reviens de loin. Mais ce 4x100m, je l’ai dans la peau. A chaque finale de ce relais, je montre mon cœur. J’ai repris de la force sur mon épaule, j’ai pu me coller à Morozov (le Russe, qui a réalisé 47’’40) les premiers quarante mètres, puis l’embêter. Dans une carrière, il y a des moments où vous affrontez de gros challenges.»

Et les prochains s’annoncent relevés puisque le relais français ne pourra plus échapper à l'étiquette de favori: «Ce relais a de belles années jusqu’à Rio (pour les JO 2016), même si cette année on gagne encore pour trois dixièmes et que la prochaine fois on perdra peut-être pour quelques centièmes. C’est la magie du 4x100m et cette pression particulière

Yannick Agnel : 

Héros du titre olympique du 4x100m il y a douze mois, Yannick Agnel a joué un rôle plus modeste dans la conquête de ce premier titre mondial. Une réussite qu'il attribue à l'esprit d'équipe qui règne au sein du collectif français
«Premier relayeur, tu le vis un peu moins bien que quand t’es dernier relayeur, ça pique. Et sur le dernier 100m de Jérémy, c’était complètement dingue.» A un an d’intervalle, Yannick Agnel a connu deux grandes émotions avec le relais 4x100m, mais dans des configurations différentes. Alors qu’il avait eu le beau rôle à Londres, en étant celui qui offre le titre à la France, il s’est élancé en premier cette fois-ci. Avec à l’arrivée un temps modeste pour lui (48’’76, pour un record à 47’’84) et une 7e place, mais sans perdre trop de terrain sur l’Américain Adrian (47’’95), l’Australien Magnussen (48’’00) et le Russe Grechin (48’’09).

Premier relayeur, Agnel a eu ensuite le temps d’apprécier la remontée de ses partenaires, pour une première victoire historique lors de Championnats du monde. «C’était une course avec une configuration tellement différente, avec une saison tellement différente derrière, que rien n’était certain, affirme l’ancien nageur de Fabrice Pellerin, exilé à Baltimore avec Bob Bowman. La configuration était différente car les autres le savaient et ça aurait été une erreur de compter sur la même chose une deuxième fois. Il n’y avait personne pour véritablement lancer le relais et quand on a proposé l’ordre d’un point de vue général, il y a eu un gros consensus. Ca a joué aussi
«On a trouvé le bon filon»Mis au repos pour les séries du matin, Agnel aurait pu ne pas être aligné en finale : «S’il y avait meilleur que moi, je laissais ma place. J’ai dit pas de problème, c’est à double tranchant mais je suis là pour l’équipe.» Une équipe dont il loue l’esprit : «On était encore dans l’esprit des Jeux, décontractés juste avant la course. On s’est dit, on y va, on se fait plaisir, sans se prendre la tête. C’est ce qui nous réussit. On a trouvé le bon filon et on va essayer de l’exploiter au maximum

Florent Manaudou :Florent Manaudou est devenu champion du monde dès sa première course avec le relais 4x100m. Pour le Marseillais, l'aventure ne fait que commencer

Avec Florent Manaudou, les choses sont simples. Et rapides. Champion olympique dès sa première finale internationale sur 50m, le Marseillais a connu la même réussite avec le relais 4x100m, qu’il intégrait pour la première fois. Sur une distance qu’il apprivoise à peine, Manaudou a nagé en 47’’93, perdant peu de terrain sur les spécialistes qu’il affrontait, l’Américain Lochte (47’’80), le Russe Lobintsev  (47’’91) et l’Australien McEvoy (47’’44).

«C’était un 100m assez bizarre, commente le surdoué. Je relance les 20 derniers mètres alors que d’habitude, c’est là ou je peine un petit peu. Je sens que je remonte sur le Russe à ce moment-là. Derrière, Fab (Gilot) fait un très gros relais et Jérémy (Stravius), qui a vraiment beaucoup nagé cette année, fait un dernier 15m énorme et arrive à nous faire gagner cette médaille.»

Manaudou a su apporter sa fraîcheur et sa décontraction à un collectif longtemps rongé par la pression, avant le titre olympique de l'an dernier : «Dans la chambre d’appel, on s’est dit qu’on n’était pas les favoris, qu’on avait zéro pression. La décontraction, c’est ce qui m’avait permis de gagner aux Jeux, pour le relais c’est pareil. A l’arrivée, on s’est sautés dans les bras, il n’y avait pas besoin de mots

Romain Barnier : 


Romain Barnier, l'entraîneur du Cercle des Nageurs Marseillais est fier de la prestation du relais 4 x 100 m, sacré champion du monde ce dimanche aux Mondiaux à Barcelone. « C’est beau de doubler ce titre de champion du monde avec les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Nous nous sommes ressoudés avec notre savoir-faire. Nous sommes allés chercher ce titre dans un contexte extraordinaire, salue l'entraîneur en chef de la natation tricolore. Je pense que nous n’étions pas les plus forts. Le relais est allé chercher la meilleure performance du moment. Fabien Gilot (46''90) sort le meilleur temps de la finale et il est champion du monde. Il va savourer. Jérémy Stravius va aussi sortir grandi. Il avait le poids d’une nation sur les épaules. »

Francis Luyce : 


Francis Luyce, le président de la Fédération Française de Natation est un homme heureux. Le relais 4 x 100 m est sacré champion du monde ! « C’est fabuleux. Il fallait y croire. On y a cru. Tout le monde est heureux. Il faut avoir une pensée aux garçons (Yannick Agnel, Fabien Gilot, Florent Manaudou et Jérémy Stravius). Je vis des moments fabuleux avec des nageurs exceptionnels, jubile Francis Luyce. Nous sommes sur la route de Rio 2016. Nous nous sommes tous concertés avec les nageurs et Lionel Horter. L’équipe de France est à son meilleur niveua. Ils ont été excitants et conquérants. »


Lionel Horter :


Lionel Horter, le Directeur technique national, est revenu sur la défaillance de Camille Muffat, seulement 7eme de la finale du 400 m ce dimanche. «C’est une déception pour elle d’abord. Maintenant, la course de Ledecky est énorme. Elle a failli battre le record du monde qui a été établi en combinaison. Camille n’a jamais nagé au niveau de son chrono. Sur son potentiel connu, elle ne pouvait pas gagner. Ensuite, c’est vrai que pour la médaille, elle n’a plus l’habitude de nager dans ces conditions-là, quand elle est derrière. En plaisantant, je lui ai proposé d’aller faire des compétitions avec les hommes. Ça l’a surpris et, je crois, déstabilisé de se retrouver derrière. On va tous être autour d’elle car je pense qu’elle est la plus déçue et elle a encore des courses derrière», a-t-il déclaré.

source : eurosport, Rmc sport, l'équipe, sport24

Gilot nagera le 100m



Fabien Gilot a indiqué après la victoire du relais 4x100 m français ce dimanche qu’il participerait à l’épreuve individuelle du 100 m. «Je nagerai le 100 m, oui», a indiqué le nageur marseillais, homme le plus rapide de la finale du relais (46''90). Non qualifié initialement, Gilot prendra ainsi la place laissée vacante par Yannick Agnel, qui a choisi de ne pas nager le 100 m cette semaine.

source : sport 24

dimanche 28 juillet 2013

Bilan du 25km en eau libre

Dames :

L'Italienne Martina Grimaldi remporte le premier titre mondial de sa carrière en s'imposant dans l'épreuve du 25 km en eau libre. Médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Londres sur 10km, elle a bouclé le parcours en 5 heures 7 minutes et 19 secondes. La médaille d'argent revient à l'Allemande Angela Alexandra Maurer, qui termine à un dixième de Grimaldi. L'Américaine Eva Mariel Fabian empoche la médaille de bronze avec sept dixièmes de retard sur la nouvelle championne du monde. Célia BARROT, 5e en 2009, 3e en 2010 et 7e en 2011, a émargé au 12e rang du millésime 2013, une déception pour la dame bronze de la cuvée 2010 à Roberval (Canada). Cette course a comptabilisé 18 arrivantes et met un terme aux épreuves d'eau libre.

Messieurs :

Thomas Peter Lurz a remporté le titre dans l'épreuve du 25 km en eau libre. L'Allemand s'est imposé en 4 heures 47 minutes et 27 secondes et remporte une quatrième médaille dans ces championnats du monde, après l'or dans le 5km par équipes, l'argent au 10 km et le bronze au 5 km. Il devance de seulement quatre dixièmes le Belge Bryan Ryckeman. Le podium est complété par le Russe Evgenii Dratcev qui termine à une 1"10 du vainqueur.Quand à Bertrand Venturi Pour sa quatrième participation à l'épreuve du 25 km des championnats du monde, il s'est classé 12e (4:48:58.3),  dans le port de Barcelone. Successivement 6e en 2008, à Séville, 5e en 2010, à Roberval et 11e à Shanghai, Bertrand a réduit l'écart avec le vainqueur à 1:31.1 mais plus de concurrents se sont intercalés dans cet espace chronométrique, c'est dire si le niveau de concurrence au 25 km va crescendo au fil des millésimes en 22 ans d'existence. Le second Français en lice, Axel REYMOND, a terminé 20e (4:53.47.2) sur 32.

source : sports et FFN

Les podiums du jours

Podium du jour :

400m messieurs :

Sun Yang : 3.41.59
Kosuke Hagino : 3.44.82
Connor Jaeger : 3.44.85

400 Dames :

Katie Ledecky : 3.59.82
Malanie Costa Shmid : 4.02.47
Lauren Boyle : 4.03.89

Relais 4*100 Dames :

Etats-Unis : 3.32.31
Australie : 3.32.43
Pays-Bas : 3.35.77

Relais 4*100 messieurs :

France : 3.11.18
Etats-Unis : 3.11.42
Russie : 3.11.44

La sélection Française ainsi que le programme des Mondiaux de natation course 2013

Le Programme ( les finales) :

Dimanche 28 juillet 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 400 m nage libre (H) 
- 400 m nage livre (F) 
- 4x100 m nage libre (F) 
- 4x100 m nage libre (H) 

Lundi 29 juillet 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 100 m papillon ((F) 
- 50 m papillon (H) 
- 200 m quatre nages (F) 
- 100 m brasse (H) 

Mardi 30 juillet 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 200 m nage libre (H) 
- 100 m dos (F) 
- 1 500 m nage libre (F) 
- 100 m dos (H) 
- 100 m brasse (F) 

Mercredi 31 juillet 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 200 m papillon (H) 
- 200 m nage libre (F) 
- 800 m nage libre (H) 
- 50 m dos (H) 

Jeudi 1er août 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 200 m quatre nages (H) 
- 100 m nage libre (H) 
- 200 m papillon (F) 
- 50 m dos (F) 
- 4x200 m nage libre (F) 

Vendredi 2 août 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 100 m nage libre (F) 
- 200 m dos (H) 
- 200 m brasse (F) 
- 200 m brasse (H)
- 4x200 m nage libre (H) 

Samedi 3 août 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 50 m papillon (F) 
- 50 m nage libre (H) 
- 200 m dos (F) 
- 100 m papillon (H) 
- 800 m nage libre (F) 

Dimanche 4 août 2013, à partir de 18h et dans cet ordre-là : 
- 50 m brasse (F) 
- 400 m quatre nages (H) 
- 50 m nage libre (F) 
- 50 m dos (H) 
- 1 500m nage libre (H) 
- 400 m quatre nages (F) 
- 4x100 m quatre nages (H) 
- 4x100 m quatre nages (F) 


La sélection

Yannick Agnel : 200m, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nages  
Coralie Balmy : 400m, 4x200m 
Charlotte Bonnet : 100m, 200m, 4x200m
Lorys Bourelly : 4x200m  
Frédérick Bousquet : 50m, 50m papillon, 4x100m
Jordan Coelho : 200m papillon  
Cloé Credeville : 100m dos  
Sophie De Ronchi : 200m 4 nages
Fabien Gilot : 4x100m  
Mélanie Hénique : 50m papillon 
Damien Joly : 800m  
Camille Lacourt : 50m dos, 100m dos, 4x100m 4 nages  
Mylène Lazare : 4x200m
Amaury Leveaux : 4x100m, 4x200m 
Isabelle Mabboux : 4x200m 
Grégory Mallet : 4x100m, 4x200m  
Florent Manaudou : 50m, 50m papillon, 4x100m
Mehdy Metella : 100m papillon, 4x100m, 4x100m 4 nages  
William Meynard : 100m, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nages   
Camille Muffat : 100m, 200m, 400m, 4x200m
Giacomo Perez Dortona : 50m brasse, 100m brasse, 4x100m 4 nages
Jérémy Stravius : 200m, 50m dos, 100m dos, 100m papillon, 200m 4 nages, 4x100m, 4x200m, 4x100m 4 nages
Sarah Vaisse : 50m brasse  
Enzo Vial Collet : 1500m  
Marie Wattel : 50m papillon

source : programme.tv et l'équipe.fr