mardi 30 avril 2013

De Lucas à Pellerin : les entraîneurs derrière le succès de nos nageurs


De Philippe Lucas à Fabrice Pellerin, les entraîneurs français jouissent d’un succès et d’une médiatisation inégalés. Rencontre avec ces éducateurs « anti-Star Ac ».


Fabrice Pellerin avec ses nageurs Yannick Agnel et Charlotte Bonnet, au meeting du Puy-en-Velay, 13 octobre 2012 (Jeff Pachoud/AFP)
(De Rennes) On ne voit plus que lui. Ces derniers mois, tous les grands journaux nationaux ont consacré un portrait à Fabrice Pellerin, l’entraîneur dont les ouailles niçoises ont ramené six médailles des Jeux olympiques.
Dans L’Equipe Magazine, un jury prestigieux l’a désigné à une immense majorité « manager de l’année », devant Vicente Del Bosque (football, Espagne), Guy Novès (rugby, Stade Toulousain), et les entraîneurs des stars des JO Michael Phelps (Bob Bowman) et Usain Bolt (Glenn Mills).
Depuis dix ans, combien d’autres entraîneurs d’athlètes français ont-ils été autant médiatisés ? Reconnaîtriez-vous dans la rue Pierre Carraz (Christophe Lemaître), Damien Inocencio (Renaud Lavillenie jusqu’aux JO) ou Eric Winogradzky (Jo-Wilfried Tsonga jusqu’en 2011) ? Le dernier entraîneur à avoir eu de tels honneurs est un autre homme des bassins : Philippe Lucas.

Michel Chrétien à la piscine de Rennes, 11 avril 2013 (Clément Guillou/Rue89)
Coïncidence ? Oui, estime Michel Chrétien, entraîneur de la nouvelle pépite de la natation française,Jérémy Stravius [quatre fois champion de France cette semaine] :
« L’entraîneur est exposé par son nageur et derrière, il y un peu de charisme : la gueule de Lucas et ses aphorismes, Fabrice Pellerin et ses bons mots, tout ça fait des papiers avec des phrases qui sortent des sentiers battus. »
C’est vrai que les deux sont bons clients. En une demie-heure avec Philippe Lucas, j’ai eu deux « j’m’en bats les couilles » et quatre « j’m’en branle » ; quant à ma conversation avec Fabrice Pellerin, je me suis dit qu’il faudrait la publier in extenso.

« On est les anti-Star Ac »

D’une voix toujours égale, le Niçois né à Ajaccio se réjouit que sa corporation intéresse la presse, et au-delà, c’est à espérer, le public. Il l’explique ainsi :
« L’entraîneur de natation qui ramène des médailles, avec tout le bien que ça peut représenter pour le pays, ça reste un gars qui va dormir à l’Ibis en compétition, manger ses carottes mal râpées à l’hôtel et roule en Toyota Yaris [c’est lui, ndlr].
Je pense qu’il y a un intérêt, peut-être momentané, parce qu’on mesure le gouffre qu’il y a entre l’investissement quotidien – c’est un plein temps ce travail, on s’en réveille la nuit – les bons résultats obtenus, et ça : le train de vie, la valorisation du métier. Ce gouffre est quelque chose d’assez vertigineux, en contraste avec d’autres manifestations sociales. On est les anti-Star Ac. C’est quelque chose qui plaît, qui interpelle. »

Les entraîneurs Romain Barnier, Lionel Horter et Denis Auguin (de gauche à droite) au meeting de Nancy, 16 février 2013 (Jean-Christophe Verhaegen/AFP)
Avant ces « portraits de der », cesi nterviews passionnantes, il y a du travail puis des médailles, qui ont permis à la natation française de sortir la tête de l’eau et laisser le bonnet d’âne de l’olympisme français à d’autres – le judo ou l’escrime.
Faut-il déduire de cet âge d’or que les cadres français sont des génies ? C’était l’opinion de Christian Donzé, directeur technique national, disparu brutalement en octobre dernier.
« Sans arrêt, il me disait : “A mon avis, vous êtes les meilleurs du monde.” Mais c’était pas gratos, il y croyait vraiment ! », se remémore Michel Chrétien.
« Quand on nous dit ça, on n’a plus de complexe quand on va au combat contre les autres, les Russes, les Américains. Leur regard sur nous a complètement changé après les championnats d’Europe à Budapest en 2010, où l’on finit première nation européenne. Les gens viennent vous serrer la main, vous disent bonjour quand ils vous croisent... »
Dans les tribunes de la piscine de Rennes, où les championnats de France se sont achevés dimanche, Michel Chrétien prend des airs de matamore en racontant cette anecdote :
« Un jour, j’étais sur le bord du bassin à Tenerife, en stage. Il y avait aussi l’équipe suisse avec [Guennadi] Touretski, l’ancien entraîneur de Popov. Son groupe sort du bassin et lui s’assied en face de moi. Je le vois avec un chrono. Il observait !
L’après-midi, il revient me voir, en me tapant sur l’épaule : “Très bien, il faut continuer comme ça.” J’étais comme un con ! Il avait compté les coups de bras de Jérémy [Stravius], l’allure, la respiration, les temps. »

« Dans la faiblesse structurelle, il a fallu puiser ailleurs, dans la relation humaine »

Aujourd’hui, pas un nageur français de haut niveau ne s’entraîne à l’étranger, en Australie ou aux Etats-Unis où les conditions sont pourtant plus confortables. A l’inverse, quelques stars étrangères sont venues s’installer en France.
Après ses succès avec Laure Manaudou, Philippe Lucas a accueilli les championnes olympiques du 200 mètres Camelia Potec et Federica Pellegrini. Fabrice Pellerin a, lui, été approché par plusieurs nageurs internationaux et en a retenu trois dans son groupe à Nice, dont la Danoise Lotte Friis, double championne du monde en demi-fond.
Si toutefois les entraîneurs français sont « les meilleurs », comme le professait Christian Donzé, qu’ont-ils de plus que les autres ? Fabrice Pellerin :
« S’il y a une qualité des entraîneurs français, c’est qu’il y a beaucoup de carences par ailleurs. On a une base de pratiquants assez faibles, on est très pauvres en infrastructures, on ne peut pas miser sur une culture forte de la natation et le temps quotidien passé à l’école nous emmerde considérablement – un aspect réglé dans beaucoup de pays européens.
Dans la faiblesse environnementale et structurelle, il a fallu puiser ailleurs : dans la relation humaine, dans la force des hommes, la relation entre entraîneur et nageur. Il ressort qu’on a des hommes compétents, qui savent manager des individualités. »

L’entraîneur Philippe Lucas à l’entraînement à la piscine de La Rochelle, 27 février 2009 (Xavier Leoty/AFP)

« 75% des nageurs n’aiment pas nager »

Les hommes en claquettes ont des profils variés. Quoi de commun entre Lucas, qui a commencé il y a trente ans comme maître-nageur à Melun, club qu’il a façonné, Pellerin, qui a fait du droit et de la gym avant de jouer les éducateurs au bord du bassin, ou Romain Barnier, qui a participé aux Jeux olympiques avant de faire du groupe de Marseille le plus costaud de France ?
Pas le même style, pas les mêmes méthodes non plus. Dans les mots de Fabrice Pellerin revient la notion de plaisir, de variété à l’entraînement. Michel Chrétien se veut « créatif », aime « tenter des choses ». Philippe Lucas a longtemps été résumé à son côté fort en gueule, qui fouette ses nageurs pour les faire s’entraîner plus.
« Non mais ça, c’est la connerie de la plupart de ces journalistes de merde », s’énerve le costaud à l’accent parigot. « A l’entraînement, c’est pas facile, c’est sûr, c’est un lieu de travail, ça bosse, des fois ça peut péter, comme partout. Mais à côté de ça, j’ai de très bons rapports avec les nageurs. »
Entraîner un nageur, c’est essayer de lui faire avaler près de 100 kilomètres par semaine dans un bassin de 50 mètres, alors que « 75% des nageurs n’aiment pas nager », dixit Lucas. Une partie du succès se joue donc dans la relation de confiance établie avec le champion. L’ancien coach de Manaudou explique :
« L’entraîneur doit progresser plus vite que son nageur. Il faut que tu maîtrises ce que tu fais, que ton athlète sente que tu maîtrises pour qu’il prenne confiance. Les grands athlètes sont des gens fragiles. »
Chrétien souligne que « le temps passé ensemble est énorme, il y a beaucoup d’écoute » :
« Il y a forcément des relations affectives qui se nouent, on est un prof de longue durée. Les échanges sont beaucoup plus francs que dans d’autres sports. »
Romain Barnier a fait du groupe un élément central de sa méthode d’entraînement, piquant ses nageurs dans le style : « Tout le monde nous déteste, montrez-leur qui on est ». La natation française dénonçait la provocation des Marseillais, lui répondait « signes de cohésion ».
La motivation du champion est primordiale, à tel point que Fabrice Pellerin vient de publier un bouquin de développement personnel, au titre étrange –« Accédez au sommet, le chemin est en vous ». Façon de « montrer un aspect humanisé dans quelque chose qui ne l’est pas du tout, a priori, tel qu’on le pratique. »

Objectif : « Construire un nouveau mode de déplacement dans un milieu aquatique »

La spécificité de l’entraînement de natation, c’est l’élément, répondent tous les entraîneurs. Chrétien :
« Chaque nageur est confronté aux mêmes problèmes : poussée d’Archimède et résistance à l’avancement, pour résumer. Donc chaque terrien se construit son nouveau mode de déplacement dans un milieu aquatique. Nous, on est là pour observer, aider, accompagner en permanence, mais rien ne dit qu’il faut faire tel ou tel geste, sinon tout le monde nagerait de la même façon.
On n’est pas aquatique, donc on est obligé de toucher de l’eau le plus souvent possible, pour être avec cet élément, ne pas l’oublier, faire corps avec lui. C’est essentiellement pour ça que les nageurs s’entraînent beaucoup, ce n’est pas que pour faire de la quantité, c’est pour passer du temps dans l’eau. »

Fabrice Pellerin à l’entraînement à Nice, 13 septembre 2012 (Valéry Hache/AFP)
Dans cet élément hostile, « le corps est mis à contre-emploi », souligne Pellerin. L’homme qui a tout fait pour évoluer verticalement doit soudainement revenir à l’horizontale. Les sens, la vue notamment, sont utilisés différemment.
« L’un des enjeux de l’épanouissement et de la réussite, c’est d’arriver à être dans la plus grande dépense de sueur en préservant la dimension ludique, la sensation qu’a vécue le jeune gamin de cinq ans quand il a mis la tête sous l’eau pour première fois.
Le piège est là, de se débarrasser de toute dimension ludique et sensitive sous le diktat de la représentation qu’on se fait de la performance – l’effort, la répétition, la sueur – surtout dans un sport où on est rapidement allé vers une pratique très intensive. »

« Après Pellerin, il y en aura un autre »

Il n’y a donc pas de bonne méthode d’entraînement, pas de modèle à imiter, pas de moule. Tout dépend du nageur. Personne n’entraîne de la même façon en France et c’est très bien comme ça.
Entre les entraîneurs français, les échanges sont aussi rares que le respect est grand. Lucas, par exemple, dit ne pas prendre ombrage de la médiatisation et du succès de Pellerin :
« Il mérite mille fois. C’est un garçon qui a fait son truc, qui a monté son club, qui bosse, qui a été cherché des nageurs talentueux et a formé Muffat. Je ne le connais pas, mais c’est quelqu’un de respectueux, de très intelligent, et un très très bon entraîneur. Et puis après Pellerin, il y en aura un autre ! »
« Ça va être moi, je crois », blague Chrétien en se frottant les mains.
Il y a un an, avant les Jeux, Fabrice Pellerin prévenait que toutes les conditions étaient réunies pour une fuite des talents à l’étranger, entraîneurs et nageurs dans leurs bagages.
Depuis, la Fédération a fait quelques efforts, souligne-t-il, mais les carences continuent de sauter aux yeux. Philippe Lucas n’est pas payé pour entraîner : l’agglomération de Narbonne le rémunère grassement pour ses prestations de communiquant. Michel Chrétien, cadre d’Etat, est bloqué à 3 200 euros mensuels. Fabrice Pellerin, dans le privé à Nice, a été augmenté mais gagnerait bien davantage dans certains pays anglo-saxons.
Au-delà de l’argent, il aimerait qu’on accorde à sa profession une autre « valeur morale » :
« Aux Etats-Unis, c’est un corps de métier qui a sa place dans la société, on est conscient des enjeux éducatifs, de l’apport aux jeunes. En France, il y a une vision péjorative. On est le surveillant de baignade en sabots avec un peigne dans la poche. »
Et des médailles dans l’autre.

source : rue89

vendredi 19 avril 2013

Quel avenir pour Thorpe ?


Quel avenir pour Ian Thorpe ? La question se pose plus que jamais après que le nageur australien aux onze titres mondiaux a renoncé aux sélections australiennes pour les prochains championnats du monde de Barcelone cet été (28 juillet-4 août). Au-delà de cette décision, c’est la légitimité du quintuple champion olympique sui semble aujourd’hui remise en cause au sein de l’équipe australienne.
La seconde carrière de Ian Thorpe semble bel et bien remise en cause après que la Fédération australienne (SA) a informé que le nageur aux 13 records du monde et 11 titres mondiaux ne participera pas aux prochaines sélections pour les championnats du monde de Barcelone cet été (28 juillet-4 août), qui doivent débuter vendredi prochain, à Adélaïde.
A 30 ans, la situation du quintuple champion olympique, retiré des bassins depuis 2006, mais sorti de sa retraite l'an dernier pour se qualifier pour les JO de Londres, apparaît de plus en plus floue. Pourtant, l'intéressé, après avoir échoué dans sa quête d'une nouvelle participation au rendez-vous olympique, avait encore affirmé en janvier dernier être selon lui en mesure de retrouver son meilleur niveau et avoir pour objectif les prochains Jeux du Commonwealth, qui auront lieu à Glasgow en 2014.
Mais c'est bien la légitimité de Thorpe jusqu'au sein de l'équipe australienne qui est aujourd'hui remise en cause après que la SA a décidé de couper la subvention de 100 000 dollars australiens (environ 80 000euros) dont bénéficié l'icône nationale depuis la préparation olympique. Alicia Coutts, Melanie Schlanger, James Magnussen et Emily Seebohm : autant de médaillés olympiques à Londres qui s'apprêtent à en découdre pour décrocher leur billet pour Barcelone. Ce sera sans le plus grand nageur australien de tous les temps.
source : sports.fr

La natation Australienne au plus mal !

Ian Thorpe ne sera pas à Barcelone cet été pour les Mondiaux. Quintuple champion olympique, le nageur de 30 ans ne participera pas aux championnats d'Australie, à partir du 26 avril, qualificatifs pour le rendez-vous espagnol de cet été. Retraité en 2006, Thorpe était revenu à la compétition en 2011 et avait tenté, en vain, de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Londres.

De plus, la Fédération australienne de natation a annoncé vendredi que James Magnussen et les cinq autres membres (Eamon Sullivan, James Roberts, Matt Targett, Cameron McEvoy et Tommaso D'Orsogna) du relais 4x100 m masculin australien, qui avaient participé à un bizutage aux jeux Olympiques de 2012 à Londres, seront sanctionnés. «Les six athlètes seront condamnés à verser de l'argent à Swimming Australia et seront frappés de suspensions pour non-respect de leurs obligations en matière de comportement», explique la Fédération dans un communiqué. La durée des suspensions et le montant des amendes n'ont pas été communiqués.
Après les Jeux, les nageurs concernés avaient confirmé le bizutage. «Nous avons effectivement participé à un bizutage pendant lequel des membres du relais ont pris du Stilnox (un médicament classé dans les psychotropes, ndlr), avaient-ils déclaré à la presse. Nous reconnaissons aussi que nos agissements cette nuit-là ont été stupides (...) et nous sommes profondément désolés».
source : L'équipe

mardi 16 avril 2013

Petit résumé des France 2013 !



Jérémy Stravius a conclu dimanche 14 avril à Rennes les Championnats de France avec brio pour s'octroyer un 5e sésame historique pour les Mondiaux-2013 de Barcelone, où l'équipe de France comptera 25 nageurs, dont les champions olympiques Yannick Agnel, rétabli de sa gastro pour remporter le 200 m libre, Camille Muffat et Florent Manaudou. 25 nageurs (15 messieurs et 10 dames) participeront aux Championnats du monde de Barcelone, disputés du 28 juillet au 4 août.
Jérémy Stravius, 24 ans, est devenu le premier nageur français à décrocher 5 billets individuels lors des Championnats de France, qui plus est dans 3 nages différentes, ce qui n'était non plus jamais arrivé. Dimanche, il a remporté le 100 m papillon (52 s 04), 2e meilleure performance mondiale 2013 puis a fini 2e sur 200 m libre (1 min 45 s 48), à seulement 13 centièmes du vainqueur, le champion olympique de la distance, Yannick Agnel, lors d'une course de folie.

"PROFITER DE SA PETITE GASTRO"

"Ça aurait été magique de battre le champion olympique. Mais j'aurais aussi profité de sa petite gastro, ça n'aurait pas eu autant de valeur que s'il avait été en forme. Je savais à quel niveau je pouvais nager. Ce temps me correspond mieux, j'ai pris ma place pour le relais, c'est bien", a commenté Jérémy Stravius, qui ne nagera ni le 100 m papillon ni le 200 m libre à Barcelone. Le champion du monde du 100 m dos préfère se concentrer sur sa distance de prédilection ainsi que sur 50 m dos et 200 m 4 nages.

Selon le directeur technique national, Lionel Horter, c'est Grégory Mallet, 3e de la course (1:46.69), qui prendra le billet individuel sur 200 m alors qu'il a réalisé le minima imposé. Yannick Agnel a pris les deux billets sur ses deux courses, le 100 m libre (2e de la finale derrière William Meynard) et le 200 m libre, lors d'une semaine perturbée par une gastro. "Une longue semaine, mais pas tranquille. C'était en dents de scie, comme la plupart des grandes "compète" que je fais d'habitude. Je ne m'ennuie pas. Le principal, c'est d'accrocher les deux qualifs. On n'est pas dans une grande forme, ni dans une méforme", a souligné le Niçois de 20 ans.

"LA PLUS FACILE"

Sa partenaire de club et championne olympique sur 400 m libre, a, elle, validé 3 tickets (100 m, 200 m et 400 m libre) après avoir conclu dimanche sur une MPM en finale du 200 m libre (1 min 55 s 48). "Je ne sais pas encore si je ferai le 100 m. J'aurais envie parce qu'il faut avouer que c'est quand même la plus sympa de toutes mes courses parce que c'est la plus facile. D'un autre côté ça fait vraiment beaucoup", a-t-elle indiqué. Florent Manaudou s'est sélectionné sur 50 m libre, distance sur laquelle il est champion olympique, et 50 m papillon. Co-champion du monde sur 100 m dos avec Stravius, Camille Lacourt sera aussi du voyage en Espagne (50 m et 100 m dos).

source : Le Monde

lundi 15 avril 2013

Championnats de France de Natation en 2014 à Chartres


La Fédération française de natation a annoncé que Chartres accueillerait les championnats de France l'année prochaine.

Alors que les championnats de France se terminent ce dimanche à Rennes, la Fédération française de natation a annoncé que la prochaine édition, qualificative pour les championats d'Europe de Berlin, se déroulera à Chartres. La capitale de l'Euro-et-Loire avait accueilli les championnats d'Europe en petit bassin en novembre dernier.
source : sport365

vendredi 12 avril 2013

Un autre favori ratera Barcelone 2013, pas de Mondiaux pour Biedermann !



Après le Coréen Park, l'Allemand Paul Biedermann ne participera pas aux Championnats du Monde de Barcelone en

raison d'un virus qui l'empêche de participer aux Championnats d'Allemagne, qui sont qualificatifs.

Atteint d’un virus, Paul Bidermann a été contraint de déclarer forfait pour les Championnats d’Allemagne qui ont lieu à la fin du mois. Ce forfait implique qu’il ne pourra pas participer aux prochains Championnats du Monde, du 28 juillet au 4 août à Barcelone. En effet, comme en France, les championnats d’Allemagne son qualificatifs. « Malheureusement, cette infection m'a privé d'un vrai entraînement ces deux derniers mois. Il m'est impossible de rattraper correctement ce retard » a déclaré l’Allemand lors de l’annonce de ce forfait. Il pose d’ores et déjà comme objectif les prochains Championnats d’Europe, en 2014 à Berlin.
source : sports.fr

jeudi 11 avril 2013

France: Barnier évoque "cette alchimie" entre Manaudou et Bousquet !




"Ça accélère, on fait deux super temps", pouvait se réjouir ce mercredi, à Rennes, pour lui, comme pour son Frédérick Bousquet, au micro d’Eurosport, un Florent Manaudou, dont la préparation à ces championnats a été perturbée par le décès d’un ami d’enfance, disparu dans un accident de la circulation, mais qualifié déjà pour les Mondiaux de Barcelone sur 50m papillon et sur 50m nage libre, où le champion olympique est devenu pour la première fois champion de France en grand bassin avec à la clé un nouvelle meilleure performance mondiale de l'année (21"55) devant Bousquet (21"73). "L’objectif,  c'était de se qualifier. Ça fait plaisir, en plus, je le partage avec Fred." Ces deux-là ne se quittent plus et vivent surtout la plus saine des émulations. En famille. "Fred a vraiment le rôle du grand frère. Florent prend la quintessence de ça. Et Fred avait besoin de la folie de Florent. Il faut qu’on continue sur cette alchimie qui fonctionne", décrit en spectateur privilégié de cette relation au quotidien Romain Barnier, l’entraîneur en chef des deux nageurs au CN Marseille et depuis peu des équipes de France.

source : sports.fr

mercredi 10 avril 2013

Amaury Leveaux n'attend rien de ces championnats de France !!!




C'est comme souvent à court d'entraînement qu'Amaury Leveaux a abordé les championnats de France en grand bassin, passage obligé cette semaine, à Rennes, pour se qualifier pour les Mondiaux de Barcelone l'été prochain (28 juillet-4 août). Autant dire qu'après avoir su se mobiliser pour les derniers JO de Londres, le protégé de Philippe Lucas ne fait que peu de cas de cette échéance bretonne, pas plus que du rendez-vous catalan : "J'ai repris super tard, je fais le temps que je dois faire", a-t-il déclaré ce mercredi, à l'issue d'une finale du 50m nage libre, où il a malgré tout pris la 3e place en 22"05, à seulement 3 dixièmes de Fred Bousquet, qualifié avec Florent Manaudou (21"55) pour Barcelone. "Honnêtement, je ne vais pas dire que je n'en attends rien, mais il n'y a que les Jeux qui m'animent. Je le fais parce que c'est mon métier."

source : sports.fr

mardi 9 avril 2013

Comment se qualifier pour les Mondiaux de Barcelone ? Et les minimas à réaliser !


Les Championnats de France disputés à Rennes, de mardi à dimanche, permettront de constituer l'équipe de France sélectionnée pour les Championnats du monde de Barcelone (du 28 juillet au 4 août). Il y aura deux billets à prendre dans chaque course, à condition de réaliser les minima, seulement en finale. Cette année, la Fédération française (FFN) s'est alignée sur les chronos exigés par la Fédération internationale (FINA).

HOMMES

50m : 22''33
100m : 48''93
200m : 1'48"42
400m : 3'49"55
800m : 7'59"06
1500m : 15'14''38
50m dos : 25"43
100m dos : 54"43
200m dos : 1'58"48
50m brasse : 28"00
100m brasse : 1'00"86
200m brasse : 2'12"78
50m papillon : 23"96
100m papillon : 52"57
200m papillon : 1'57"03
200m 4 nages : 1'59"99
400m 4 nages : 4'18"99

FEMMES

50m : 25"34
100m : 54"86
200m : 1'58"74
400m : 4'09"81
800m : 8'34"33
1500m : 16'26"36
50m dos : 28"84
100m dos : 1'01"39
200m dos : 2'11"09
50m brasse : 32"00
100m brasse : 1'08"63
200m brasse : 2'27"88
50m papillon : 26"83
100m papillon : 2'09"38
200m papillon : 2'09"38
200m 4 nages : 2'14"97
400m 4 nages : 4'44"53

Suivez la compétition en live ici !
http://www.liveffn.com/cgi-bin/index.php?competition=7024
source : l'équipe.fr

Les têtes d'affiches des Championnats de France 2013 !


Rennes, porte de la Catalogne


Les Championnats de France disputés à Rennes de mardi à dimanche permettront de constituer l'équipe de France pour les Championnats du monde (Barcelone, 28 juillet au 4 août). Le point sur les principales têtes d'affiche.

CAMILLE MUFFAT  (23 ans) : La double médaillée olympique (or sur 400m, argent sur 200m) vise une qualification tranquille sur ses deux épreuves phares. Son manque de préparation spécifique pour ces Championnats de France ne devrait pas l'empêcher de nager très vite : «L'année dernière, j'avais besoin de marquer les esprits car j'étais méconnue. Cette année, je ne ressens pas ce besoin.»

YANNICK AGNEL (20 ans) : En un an, son statut a changé. Il est devenu le patron mondial du 200m (champion olympique en 1'43"14) et la référence française sur 100m (47"84). De quoi aborder ces sélections sans appréhension, et sans retour au 400m.
FLORENT MANAUDOU (22 ans) : Déjà très rapide à Nancy en février (21"62), il pourrait approcher le chrono lui ayant offert le titre olympique (21"34). Un billet lui est aussi promis sur 50m papillon, et sans doute aussi sur 50m dos. Il a été affecté par la perte d'un proche la semaine dernière.

JEREMY STRAVIUS (24 ans) : Les doutes de la saison dernière sont effacés pour le Picard, le Français le plus rapide cette saison sur 100m dos (53"70). Le record de France du 200m 4 nages lui est aussi promis. En concurrence avec Camille Lacourt et Florent Manaudou sur 50m dos. Et toujours candidat à une place dans le relais 4x200m, mais pas encore dans le 4x100m, puisqu'il ne s'aligne pas sur la distance : «Les sensations sont là, dans ma tête tout va bien. Le 100m dos est au début, je serai fixé dès mercredi soir. Si ça se passe bien, le reste sera du bonus. Je suis fort et je veux gagner
CAMILLE LACOURT (27 ans) : Sa pause de l'automne pour digérer la déception des JO (4e) et profiter de sa paternité devrait l'empêcher de rivaliser avec Jérémy Stravius sur 100m dos, mais pas d'assurer sa qualification. Son talent lui servira aussi sur 50m dos : «J'avais besoin de cette pause, prévue avant les JO. Je veux me qualifier sur deux épreuves, et pas forcément montrer à mes adversaires que je serai présent aux Championnats du monde. S'ils ne me croient pas, je leur ferai une surprise là-bas.»

FREDERICK BOUSQUET (32 ans) : Le grand absent des JO ne devrait pas manquer le train pour Barcelone. Dès le premier jour à Rennes, il devrait assurer sa qualification sur 50m papillon (épreuve non olympique) et aborder ainsi le 50m l'esprit plus libre, face notamment à Florent Manaudou et Amaury Leveaux : «J'ai une préparation chaotique, pleine de rebondissements mais vraiment intéressante. Il a fallu s'adapter, se renforcer, garder la tête droite. Mais j'ai la conviction que ça va bien se passer. Florent a une grosse marge d'avance sur 50m mais ça me motive.»
AMAURY LEVEAUX (27 ans) : La grande inconnue. Le nageur de Philippe Lucas, exilé à Narbonne cette saison, manque de références chronométriques (50"81 sur 100m) et n'a plus les JO comme moteur. Mais son talent est intact et il est habitué à rebondir.

WILLIAM MEYNARD (25 ans) : Comme pour Leveaux, ses chronos de la saison sont modestes (50"32 sur 100m) mais c'est une habitude chez lui. Après une saison olympique totalement manquée en raison d'une opération, il doit prouver sa capacité à retrouver son meilleur niveau (48"00 en 2011), au moins pour une place dans le relais : «Je suis là pour m'amuser, je ne vois pas le côté compétition. Je vise la qualification en individuel. En début de saison, l'envie était partie. Il m'est arrivé de ne pas aller à l'entraînement quatre-cinq jours. Elle revient ces dernières semaines.»
FABIEN GILOT (28 ans) : Deux opérations à l'automne (épaule et appendicite) ont retardé sa préparation (record personnel de 49"79 cette saison). S'il sera peut-être un peu juste pour viser une sélection individuelle sur 100m (obtenue en 2011 et 2012), ce pilier du relais 4x100m depuis 2003 devrait se faire une place dans l'équipe : «Je veux sentir la pression. Si je me moquais du résultat, je ne serais pas venu, j'aurais pris une saison blanche. En individuel, c'est ouvert. Je me présente avec le 2e temps de l'année chez les Français, le 3e si Yannick avait nagé.»

CORALIE BALMY (25 ans) : Même si elle n'est plus en mesure de titiller Camille Muffat sur 400m, elle devrait accompagner la Niçoise sur la distance aux Championnats du monde. En revanche, sur 200m, elle ne part pas favorite face à Charlotte Bonnet.
GREGORY MALLET (29 ans) : Devancé de 5 centièmes par Amaury Leveaux l'an dernier, le Marseillais est le favori pour décrocher le deuxième billet individuel sur 200m, derrière Yannick Agnel. Et le contexte très ouvert du 100m, qui reste sa distance de coeur, pourrait lui sourire. Au moins pour une place en relais : «Je vise surtout le 200m, le 100m c'est du bonus. J'ai la sensation de connaître enfin le 200m, ce sera un atout. J'aurais juste préféré que ce soit en début de semaine.»

CHARLOTTE BONNET (18 ans) : Médaillée de bronze aux JO avec le 4x200m, la jeune Niçoise vise deux billets en individuel, sur 100 et 200m. Histoire de confirmer les progrès affichés chaque saison.
source : l'équipe.fr

jeudi 4 avril 2013

La méthode aux neuf médailles de Pellerin les détails de son livre !



Accédez au sommet, le chemin est en vous, cette phrase optimiste est le titre du livre de Fabrice Pellerin, sorti le 21 mars dernier. Le célèbre entraîneur de natation y explique sa recette du succès et nous indique comment l'appliquer dans la vie de tous les jours.
Fabrice Pellerin ?
Musicien à ses heures, Fabrice Pellerin est diplômé en kinésiologie appliqué, mais surtout l'entraîneur de l'Olympique Nice Natation et, depuis cet été, le coach français le plus titré aux Jeux Olympiques. Grâce aux neuf médailles dont quatre en or remportées par ses nageurs (Yannick Agnel, Camille Muffat, Clément Lefert et Charlotte Bonnet) aux Jeux Olympiques de Londres, Fabrice Pellerin a pris une nouvelle dimension dans le paysage sportif français.
De quoi ça parle ?
Dans Accédez au sommet, le chemin est en vous, Fabrice Pellerin a choisi de détailler sa méthode d'entraîneur de champions. Des débuts difficiles avec des moyens limités aux succès de Londres et les festivités qui ont suivis, l'entraîneur niçois raconte, sans prétention, comment il a élaboré une stratégie pour tirer le meilleur de ses nageurs et de lui-même en tant qu'entraîneur. Pas à pas, il a construit sa méthode basée sur l'épanouissement personnel et il nous donne les recettes pour l'appliquer dans notre vie quotidienne.
Pourquoi ça marche ?
Parce que cette méthode simple est basée sur des exemples concrets tirés de l'expérience en tant qu'homme et entraîneur et qu'elle s'applique facilement en dehors des bassins de natation. Comment faire de ses qualités et défauts des atouts ? Comment utiliser positivement une contrainte ? Pourquoi certaines personnes développent-elles inconsciemment des comportements d'échec et comment y remédier ? Ce livre permet de faire le point sur nos désirs profonds tout en analysant nos forces et faiblesses. Adepte de la philosophie des petits pas, Fabrice Pellerin conseille de se fixer des objectifs raisonnables pour atteindre les sommets que nous visons parce qu'il croit que "quand on peut, on veut" plus qu'au traditionnel adage "quand on veut, on peut". Pour éviter les échecs et se réaliser complètement, il faut d'abord identifier clairement et honnêtement nos rêves et nos moyens et tout mettre en oeuvre pour s'épanouir complètement.
Cette méthode a déjà fait ses preuves. Yannick Agnel est passé avec succès du 400m nage libre ou il excellait aux 100m et 200m nage libre pour suivre ses désirs. Avec deux titres olympiques et une médaille d'argent à Londres, le nageur niçois a prouvé à tous le bien-fondé de la méthode Pellerin, tout comme sa coéquipière Camille Muffat qui a parfaitement répondu aux attentes avec trois médailles dont une en or, après des années de doute. Nous avons tous en nous les clés du bonheur, alors si la méthode a fonctionné pour ces jeunes gens, il n'y a pas de raison pour que nous n'y trouvions pas quelques recettes pour relever les défis de notre vie.
Accédez au sommet, le chemin est en vous de Fabrice Pellerin, éditions Michel Lafon, 15,95€
source : eurosport.fr

mardi 2 avril 2013

Championnats Universitaires Américains Morozov confirme son statut !



La semaine dernière avait lieu les Championnats Universitaires NCAA à Indianapolis ( en bassin de 25 yards). A cette Vladimir Morozov l'étudiant russe de l'University of South California Champion du monde en petit bassim du 50m, en décembre dernier devant Florent Manaudou a confirmé son nouveau statut. En effet il a remporté le 50y en 18"63, ce qui fait de lui le troisième nageur de l'histoire, le record appartenant au champion olympique 2008 du 50m, Cesar Cielo (18"47). Surtout, au sein du relais 4*50y, Morozov a signé en troisième position le relais le plus rapide jamais répertorié en 17"86.

source : l'équipe journal

lundi 1 avril 2013

La fédération Sud-Africaine de natation ruinée !

Incroyable mais vrai, la fédération sud-africaine de natation a indiqué à ses nageurs qu'ils devraient payer aux-mêmes leurs billets d'avion et leurs frais d'hébergement lors des Mondiaux de Barcelone qui débutent le 19 juillet. Le motif est simple : la fédération est en faillite après le retrait de son sponsor principal Telkom et donc de la perte d'1,25 million de dollars par an. La fédération n'a toujours pas trouvé de nouveau sponsor.

Le père du champion olympique du 200m Chad le Clos, a qualifié la décision de «pathétique» : «C'est une honte quand on considère le nombre de médaille et la gloire apportées au pays par les nageurs. Il y a d'autres équipes qui récupèrent des millions mais qui ne ramènent rien».


source : l'équipe